6 mars
Nous sommes arrivés très tard hier soir ou très tôt ce matin (3h du matin) dans le nouveau pays que nous allons découvrir: la Nouvelle-Zélande.
Malgré le plaisir que nous avons eu à traverser l’Australie, nous sommes tout excités de découvrir un nouveau pays que tout le monde décrit comme sensationnel. Appelés également « kiwi », les Néo- Zélandais ne sont que 4 millions dans un pays grand comme le Japon (en comparaison au Japon, ils sont 127 millions). En d’autres termes, il y a beaucoup de place et beaucoup de nature. Leur principale activité tourne autour du mouton car cette île isolée de tout compte 11 moutons par habitants.
La Nouvelle- Zélande se compose de 2 îles principales, celle du Nord et celle du Sud. Nous avions prévu un mois pour tout faire sans réellement savoir quel est le pays que nous visiterions après. Tout allait dépendre des destinations que la Nouvelle-Zélande relie. Finalement, l’enregistrement au départ de l’Australie nous a remis les pieds sur terre en nous disant que l’accès au pays des kiwis nous était interdit sans billet de départ. Heureusement, nous étions en avance et heureusement il y avait une agence de voyage dans l’aéroport.
Nous savons donc que nous quitterons le pays le 1 (ou le 2, j’ai tout d’un coup un doute) avril pour les îles Salomon.
Nous ne pensions pas passer plus de temps mais avoir une date de date nous oppresse un peu.
Quoi qu’il en soit, nous voilà en Nouvelle-Zélande.
Malgré que l’expérience du van se soit révélé un succès, nous ne voulions pas réitérer la même promiscuité pour ce voyage. Nous voulions juste louer une voiture et nous arrêter au petit bonheur la chance dans un bed and breakfast.
La première nuit fut très courte et la journée fut consacrée à chercher notre voiture de location. Nous l’avons finalement trouvée.
Elle n’est pas toute jeune mais elle a l’air climatisée, des sièges confortables et un lecteur CD. Tout ce qu’il nous faut. Si en plus, elle avait eu l’ouverture centralisée ça aurait été le top, mais pour le prix nous avons déjà quelque chose de super.
Une fois les clefs en mains, nous sommes enfin aller à la découverte d’Auckland, la capitale de la Nouvelle-Zélande et là, pour la première fois depuis le début de notre voyage, nous n’avons rien eu à redire.
Si la première impression est vraiment la meilleure, Auckland ne peut plus nous décevoir. Je m’aventurerai même à dire quelle concurrence Paris, et Dieu sait que je peux être chauvine.
Auckland est tout simplement un mélange de tout ce dont les villes que nous connaissons font de mieux.
La propreté comme en Australie (avec le tri des déchets obligatoires partout).
Les immeubles anciens habilement mélangés avec de l’architecture moderne. (comme à New York)
La nourriture, tout simplement excellente. Nous sommes loin de dire que nous avons mal mangé en Australie, mais nous avions oublié ce qu’était de manger quelque chose de vraiment bon avant d’avoir goûter ce poulet dans un vulgaire pub du port. Cela nous amène à la qualité suivante
. Les restaurants servent en continu et il existe une vie nocturne (comme en France et pas en Australie).
Il est possible d’emmener un enfant dans un pub (pas comme à Sydney) et les clients peuvent boire des bières dés 16h sans être regardés de travers (encore une fois, je compare à l’Australie).
L’alcool s’achète au même endroit que la nourriture (comme dans la majorité des pays). Il y a la plage, une plage complètement vide. (un plage comme à Sydney mais vide comme nulle part ailleurs) Rien ne ferme à 5h (comme aux Etats-Unis).
En gros, cette ville est unique (le terme est fort mais tellement approprié), un mélange réussi de tout ce que nous connaissons. Nous nous n’étions pas rendu compte avant de voir Auckland que malgré que nous ayons adoré certaines villes, nous n’avons jamais eu de coup de cœur comme pour celle là.
Même les meilleurs ont des défauts et Auckland a attendu la fin de journée pour nous le montrer. Ses embouteillages vraiment impressionnants, rivalisant largement avec ceux de la rue de Rivoli (encore une fois à Paris, désolée mais nous sommes quand même parisiens) et ses nuits hors de prix dans une chambre double.
L’horreur n’est pas le prix mais le fait qu’il s’agissait d’un lit à étage dans une chambre sans fenêtre. La dernière fois que nous avons eu une chambre sans fenêtre, c’était en Indonésie et nous avions payé 8€, pas 90.
Demain, nous entrerons au cœur de cette ville qui ne nous a montré presque que son meilleur profil.
Autant l’Australie est fascinante, mais la Nouvelle Zélande me fascine encore plus! J’ai hâte d’en apprendre davantage au cours de votre mois de voyage.
Belle mise en bouche cet article, next! Bises
Ca semble trop beau pour être vrai, vite dites nous qu’ils sont humains et pas des êtres idéaux, est-ce qu’ils sont chauvins, susceptibles? Eux aussi, ils avaient une politique d’immigration « white only », est-ce que ça a changé? Vite, des détails et des anecdotes… Je vous embrasse.