29-30 mars
Nous avons passé la nuit aux alentours d’Hokitika, petit ville sans grand intérêt mais avec un camping sympa. Maintenant que nous avons appris à bien nous couvrir, nous n’avons pratiquement plus froid. –
Le temps est (je m’abstiendrais de dire bien entendu) couvert. Nous n’arrivons à semer la pluie qu’une journée, après elle nous rattrape.
Aujourd’hui, nous nous dirigeons vers le sud et le fameux glacier de Frantz Joseph. Lorsque je dis fameux, c’est surtout pour ceux les néo-zélandais car je ne pense pas que beaucoup d’entre vous le connaisse.
Sur la route nous nous arrêtons à certains endroits prestigieux dont nous ne repartons qu’énormément déçus mais nous découvrons également des beautés insoupçonnées.
Notre chez lonely planet suggère rapidement en bas d’une page les gorges d’Hokikita. Malgré la route sinueuse, motivés par un rayon de soleil, nous décidons de nous y rendre.
Comme souvent, le chef d’œuvre n’est accessible qu’à pied. Mais lorsque nous le voyons, nous ne pouvons qu’approuver.
La marche est un peut être un peu longue pour notre petit garçon, mais le petit pont et les pierres à escalader à la fin aident à la rendre plus attrayante.
Nous avons du nous dégourdir les jambes pendant à peine une heure. Cela a suffit à madame la pluie pour se mettre définitivement à notre hauteur.
Notre motivation pour les visites dépendant de la météo, nous roulons directement vers le Franz Joseph Glacier sans nous arrêter. Alors que nous arrivions tôt et espérions le voir le jour même. Voilà ce que nous en voyons réellement à notre arrivée.
Las de supporter la pluie, nous décidons de nous rendre dans le musée local le West Coast Wildlife Centre qui accueille les kiwis (l’oiseau pour ceux qui se demandent) les plus rares au monde!
Lorsque vous venez à la bonne période (ce qui n’est pas notre cas) vous pouvez voir les bébés kiwis qui sortent de leur coquilles. Nous nous sommes contentés de vidéos. Les photos étaient encore interdites mais sachez que le kiwi est un des animaux qui pond le plus gros œuf au monde (un des plus gros, pas le plus gros) et que les scientifiques n’arrivent pas à comprendre comment un si petit oiseau peut pondre quelque chose d’aussi énorme sans rendre son dernier souffle.
La pluie ne s’était toujours pas calmée lorsque nous avons vu « Sources d’eau chaude ». Voilà ce dont nous avions vraiment besoin: de bons bains chaud.
Bien séchés et réchauffés, nous avons délaissé le camping le soir au profit d’une super auberge de jeunesse avec soupe et feux de cheminée à volonté.
Le lendemain, le soleil s’est un peu levé et nous faisons vite afin de voir le fameux glacier.
Vianney était tout excité de voir le glacier. Avant de le voir, je n’avais jamais pensé que je n’avais jamais touché de glacier de ma vie. Je n’avais jamais réfléchi non plus à ce qu’un glacier représente en taille ou même en poids. Face à une telle impatience, Théandre et moi ne pouvions pas trainer. Sans nous douter de ce qui nous attendait, couverts et recouverts de nombreuses couches de vêtements, nous avons commencé la « petite » marche vers le glacier.
Nous ne sommes pas encore en hiver, cela veut dire que le glacier n’est pas descendu jusqu’à son maximum. Il faut donc marcher pour voir les premières neiges et glaces. La marche se passe à travers des cailloux et dans un décor désolant qui font penser aux films catastrophes.
cuisinière a la haute de théandre plus tot non?
Il faudra emmener Vianney a la mer de glace en France…il pourra courir sur la glace si il y parvient! Il pourra aussi attendre de voir les glaciers en Argentine.
Votre petit Theandre, il pourra bientot courir le marathon avec toutes les marches forcées que vous lui faites subir. Bon c’est vrai que les épaules de Vianney se seront aussi renforcées avec son petit homme.
Keep warm,
XXXXXX
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