8 au 10 janvier 2023
Réveil au petit matin entourés de kangourous direction Glenn Innes. Le Lonely Planet n’est certes pas le meilleur guide mais nous n’avons pas grand chose d’autre pour nous orienter vu le peu d’info que nous trouvons sur la région.
Glenn Innes est donc une petite ville connue pour ses saphirs. Nous ne nous étions jamais posés la question d’où venaient les saphirs, et bien, ils se trouvent simplement dans l’eau comme l’or et toutes les autres pierres à part le diamant.
Les paysages que nous traversons ressemblent nettement à la Normandie avec le temps qui va avec. Après mure réflexion sur ce long trajet, nous pensons que cela doit plus ressembler à l’Irlande puisque nous roulons à gauche. A part des moutons et quelques vaches, les rencontres sont rares. Nous avons quand même fait un petit arrêt pour voir les « arrêt de tank » (en vrai le nom nous échappe). Contre toute attente l’Australie a perdu beaucoup d’hommes pendant les 2 guerres mondiales et s’est préparé à l’invasion des japonais dans leur pays. Le pays étant tellement grands, il ne pouvait pas protéger toutes les frontières, ils avaient donc installés une barrières entières de rondins de bois afin de bloquer les chars; le temps que la population se mette à l’abri.
La plupart de ces piliers ont depuis été retirés ou se sont cassés naturellement mais c’est dingue de savoir que ce pays tellement isolé à vraiment eu peur de se voir envahir. Pause histoire terminée.
Nous arrivons finalement à Glenn Innes juste avant la fermeture de l’Office du Tourisme (quand ils sont ouverts, ce sont de vraies mines d’or) où nous apprenons que nous pourrons pas chercher de saphir aujourd’hui car il ne peut pas nous louer de matériel ce jour là. Par contre, il nous conseille un super free camp pour la nuit avant de revenir demain.
Avant d’aller découvrir ce fameux free camp, nous faisons la visite de cette mini ville dont les habitants étaient d’origine celtique et qui ont donc décidé de reconstituer de vrais/ faux lieux de culte.
L’Australie n’a pas vraiment d’histoire, du coup ses habitants importent la leur et moi, je trouve ça super mignon.
Et nous nous rendons au fameux free camp, juste à côté. Ce qui en langage australien peut vouloir dire 10 min ou 1h, dans ce cas, nous parlons plutôt d’1h mais ça valait largement le coup!
Juste au bord de la rivière avec toilettes, tables et feu de bois! Et ce n’était pas qu’une simple petite rivière d’eau froide, c’était une rivière d’eau froide avec des courants!
L’impression de faire du canyoning dans une mini rivière, Théandre a faillit y laisser une jambe sous un rocher mais nous en sommes tous remontés vivants avant d’y retourner au petit matin. Peu de photos mais pas mal de vidéos.
Pour le soir, un petit feu, un petit repas, un peu plus et nous nous aurions pu nous croire dans la petite maison dans la prairie.
Et au petit matin, nous nous sommes dirigés vers les fameuses rivières « remplies » de saphirs. La région est remplie d’éleveurs en tout genre qui laissent l’accès à leur terrain et louent le matériel à un prix modique pour tous les chercheurs de trésors sachant que les chances de trouver quelque chose est quand même bien peu élevé.
Armés de pelles et de tamis, nous y avons passé 4 bonnes heures au soleil, le dos courbé à chercher. (Mélusine et moi avons laché l’affaire au bout d’une petite heure je pense).
Alors que nous étions seuls au milieu de cette prairie, une gentille famille australienne est arrivée en nous expliquant les bonnes techniques. Alors ça n’a pas été plus rapide, mais plus efficace. Tandis qu’eux enchainaient les découvertes, Vianney et Théandre on finalement trouvé quelques pierres, pas de la grosseur d’une dent mais peut être d’un grain de sable visible à l’oeil nu. Nous n’avons pas de photos mais nous les avons en vrai. Les australiens les envoyent en Thailande pour les tailles, les nôtres ne nécessitent peut être pas tant mais nous verrons à Paris si nous ne pouvons quand même pas en faire un petit quelque chose.
Vianney et Théandre pourraient surement tomber dans « la fièvre de l’or » mais ni Mélusine, ni moi; nous avons avons donc écourté et nous sommes dirigés vers la ville de la country Ausrtalienne (oui, beaucoup de colons veut dire beaucoup de culture importée) ; nous avons nommée Tamworth! Un peu moins connu que le Tenessee, c’est vrai, mais qui multiplie sa population par 1000 lors de son festival annuel.
Nous n’y passerons qu’une nuit car dés le lendemain tout est complet mais aussi parce que dans le fond, la country ce n’est pas trop notre truc.