8 au 15 janvier
La matinée passée, rien ne nous retenait au ranch, nous avions largement le temps de faire d’autres activités. Si nous omettons de parler de plus grande foire de rodéo annuelle des Etats-Unis qui mérite un article à elle toute seule; nous avons profité de notre séjour pour nous reposer, mais aussi, varier les plaisirs.
1. La nourriture
Ce thème est assez récurent chez nous. Dés que nous sommes arrêtés quelque part et qu’il y a une cuisine, nous en profitons pour nous faire de petits plaisirs. Le plaisir de déguster ses bonnes choses étaient tellement grand que nous en avons oublié de prendre des photos (ou si peu). Il y a donc eu de la mozzarella, des barbecues et beaucoup d’autres choses.
2. Les activités manuelles
Entre les classiques coloriage, découpage, peinture et dessins (au moins de nom), nous sommes retournés aux basiques qui nécessitent plus qu’une valisette de matériel.
Nous avons opté pour de la pâte à sel, aux dépens du papier mâché.
Et qui dit ranch, dit outils (beaucoup, beaucoup d’outils), le souhait de Théandre de posséder un hydravion en bois était finalement réalisable! Vianney s’y est collé mais le froid de l’atelier mêlé à l’absence de bois vraiment adapté ne l’a pas amplement satisfait. Heureusement, notre fils n’est pas aussi compliqué et cet nouvel enfin volant lui était la 8ème petite merveille de son monde.
3. Les activités extérieures
Denver est éloigné mais Elisabeth n’est finalement pas si loin. Nous y allions presque quotidiennement pour faire les courses, manger ou aller dans la classique… bibliothèque.
Encore une fois, je suis impressionnée par ces bibliothèques qui, en plus de proposer des séances de lecture pour enfants, offrent des espaces de lecture accueillants et agréable pour les parents et les enfants. Nous avons eu l’occasion d’y aller plusieurs fois et comme le wifi ne fonctionnait pas, ce fut au tour de Vianney de mettre officiellement son véto sur une activité. Il s’est juré de ne plus jamais nous accompagner dans une bibliothèque (ou assimilés: magasin de livres, rayons livre…).
Certes les voisins du ranch ne sont pas très nombreux, cela n’empêche que chacun à sa particularité et son intérêt. Il y a l’ancien champion de rodéo, le joueur de polo, le couple divorcé puis remarié puis redivorcé, il y a le chasseur à l’arc, le chasseur à cour et il y a ce couple d’italiens qui fondent devant les yeux larmoyants de n’importe quel animal.
Avec le temps, ils ont récupéré tellement d’animaux que la femme a du arrêter de travailler pour s’en occuper. Ils ont bien tenté de vendre les jeunes poulains, histoire de rentabiliser leur point faible, mais face à l’acheteur, ils ont fait marche arrière, en pleurs. Ils ne pouvaient pas s’en séparer.
Actuellement, leur grand jardin abrite:
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Malgré le manque d’illustration, vous pouvez imaginer la dizaine de chevaux, la dizaine de chèvre, les 3 chiens énormes et les quelques que j’ai oublié.
Mais quelque fois, les activités se limitaient au ranch. Notamment en tentant de nourrir, encore, notre pauvre cheval édenté.
4. La chasse
Lorsque nous parlons de chasse, nous parlons de chasse à cour et pas de chasse à pied. Si nous avions du marcher, je ne suis pas sure que nous y serions allés ne serait ce qu’une fois.
Si nous avions du monter à cheval, je pense que Théandre et moi aurions tenté une fois (Vianney est plus doué que moi avec les chevaux, il serait surement allé à chaque fois) mais pas plus.
Mais comme nous étions en voiture, au chaud, nous avons suivi Marie-Pascale, son cheval et les chiens à chaque fois.
Lors de la préparation des chevaux, je restais au chaud à l’intérieur, pendant que Théandre « travaillait » et Vianney se congelait sur place.
Nos chasse à cour consistaient à suivre les chevaux en voiture conduite par Lawrence. Nous savions que le but était d’attraper un coyote, mais nous, yeux non aguerris, ne voyions pas grand chose.
De plus, une autre petite fille est souvent venue jouer avec Théandre et les 2 dans la voiture… vous ne pensez à rien d’autre qu’à ignorer leurs rires (ou leurs pleurs).
J’espère que vous ne gardez pas les détails de la mort du pauvre coyote pour le prochain poste après nous avoir montré tous ses animaux rescapes chez les voisins italiens….
Pour la petite histoire, au boulot je travaillait il y a deux ans avec une dame qui avait deux poules, l’une de 19 ans et l’autre de 20 ans qui pondaient encore quelques fois et aimaient venir s’asseoir près de leurs maîtres quand ils regardent le cricket. Bon, l’une a quand même passé l’arme à gauche depuis, mais quand on pense qu’on mange des poulets adultes (!) qui ont juste quelques semaines….
🙂
Très sympa ce ranch!
Ils l’ont eu le coyote?