28octobre
Nous ne ferons pas de bilan sur l’Equateur car comme vous l’avez constaté, nous ne l’avons pas beaucoup parcouru. Peut être pourrions nous faire un bilan sur les Galápagos, mais je pense que les articles suffisent à faire comprendre nos sentiments en quittant cet archipel; nous avons vraiment apprécié!
J’ai cherché un certain temps un moyen de rejoindre le Bélize sans passer par les airs, mais tous mes itinéraires se sont soldés par des échecs. Cela fut l’occasion de découvrir des endroits qui m’ont l’air tout simplement magnifiques en Colombie, mais ce n’est pas pour autant qu’il correspondait à notre trajet. A contrecœur, j’ai du me résigner, encore une fois, à prendre l’avion. Et, encore une fois, ce sera deux avions dans la même journée car nous faisons un changement au Salvador.
Le départ se fait à 4h du matin, nous avons acheté les billets le soir précédent et ce ne fut, pour autant, même pas l’occasion de faire une bonne affaire. Avec les différents décalages horaires, nous sommes censés arriver à Belize City (qui comme une évidence n’est pas la capitale du pays puisque c’est Belmopan) aux alentours de 8h30.
Les horaires sont respectés puisque nous arrivons au petit matin dans ce nouveau pays. Nouveau pays et aussi grands changements, après 6 mois à parler espagnol, nous devons reparler anglais! Cela peut paraître surprenant, mais au Bélize, la langue officielle est l’anglais. Nous avons eu du mal à nous y remettre, mais Théandre lui n’y arrive toujours pas.
Mais il n’y pas que l’anglais, il y a tout le reste. Le Bélize ressemble à une île indépendante où les américains seraient partout. Pour commencer, le dollar est accepté partout, et tous les produits américains sont disponibles, les expatriés occidentaux sont très nombreux, le rap est prédominant, et même les tenues des gangs noirs américains ont été importés. La seule différence, c’est qu’ici, ils circulent en voiturette de golf et vont à la pêche.
J’ai oublié de préciser une chose importante, le Bélize, ce n’est pas énorme et 90% des touristes ne restent pas sur le continent mais vont des les îles voisines. Nous n’avons pas dérogé à la règle et nous sommes rendus sur Caye Caulker (45 min de bateau). Ile tellement agréable que nous n’en avons presque pas bougé durant tout notre séjour.
Dés nos premier pas sur l’île, nous savons que nous avons fait le bon choix. Déjà il fait chaud (mais sur le continent aussi, avouons le) (malheureusement, je ne peux pas dire beau), l’eau est limpide et le sol n’est que sable!
Dés l’hôtel trouvé, nous sommes partis à la découverte de cette île. Ile qui ne se constitue en gros que d’une rue au bord de l’eau (rue pas bien longue mais lorsque vous la faites plus de 4 fois par jour, vous en avez presque des courbatures), de nombreux restaurants, hôtels et de beaucoup (franchement beaucoup) de superettes chinoises.
C’est assez surprenant, mais les chinois sont venus s’installer il y a une dizaine d’année et ont créés des supérettes. Avant, il fallait aller sur le continent. Comment les chinois se sont dit qu’il y avait des affaires à faire sur Caye Caulker, île de 600 âmes, nous n’avons toujours pas compris; cela dit, ils ont trouvé le bon filon.
Revenons à l’île. A l’extrémité de l’unique rue, vous avez notre hôtel, et à l’autre extrémité vous avez le bar à la mode où tout le monde prend son apéro en se baignant dans une eau à une température idéale. Nous avons vite pris le pli et ce bar fut notre première étape.
Cette première balade fut l’occasion de constater que les voitures sont inexistantes dans l’île. Il y a les pieds, le vélo ou la voiturette de golf (l’influence américaine est énorme!). Vianney et moi opterons pour la marche tandis que Théandre aura le droit à son petit vélo. Au début, nous arrivions à le suivre sans problème puis il a pris la confiance et nous ne le suivions plus que de très loin.
Après 5 jours sur l’île, tout le monde connaissait.
Nous avions l’hôtel, le moyen de transport, le ventre plein; une bonne sieste s’imposait avant de ressortir pour dîner. Lorsqu’enfin, la nuit tomba, nous refîmes le trajet jusqu’à l’autre bout de l’île afin de prendre notre apéro et se rafraichir dans la mer.
Et pour ne pas changer des Galápagos, des produits frais, très frais de la mer (ou l’océan, finalement, je ne sais pas trop).
Les temps ont changés… L’avion ? Nous n’avions pas trop le choix…
Pour arriver à Belize en pleine nuit, j’ai pris un bus de Tegucigalpa pour San Salvador, puis quelques jours plus tard, un autre pour Santa Ana puis un autre pour Guatemala City, Chichicastenango, San Cristobal, San Benito et finalement Belize City. Voyage de plusierus jours ( 2 semaines) que j’ai adoré avec les poules, les bébés, les chèvres, les autochtones charmants et les arrêts dans des hôtels assez piteux. L’arrivée a Belize c’était un peu comme je m’imagine arriver dans le sud des US avec les petites filles noires parlant créole avec leur tresses pleines de petits nœuds multicolores, ou les « rastapouerians » qui pullulaient a l’époque. Le pays hippy par excellence sans trop de touristes qui préféraient à l’époque le Mexique et Cancun, tout flambant neuf!
Votre petite ile avait l’air mieux organisée que la mienne, mais je n’ai que de merveilleux souvenirs de ce passage et d’avoir pu faire de la plongée et voir la deuxième plus grande barrière de corail au monde 🙂
Tu te souviens vraiment de tous les noms de ville où tu as cherché? Non parce que moi, j’ai déjà oublié le nom des villes que j’ai faite il y a une semaine, alors là 20 ans avant, je veux savoir si tu as vraiment une si bonne mémoire?
Perso, le trajet que j’avais trouvé, était Quito puis 72h de bus avec 6 changements, arrivée à Cathagène en Colombie, puis bateau (l’occasion de visiter de superbes îles Islas Grandes) pour arriver au Panama car il les Farcs bloquent la frontière terrestre entre les deux pays.
Après il fallait remonter toute l’Amérique centrale en bus et là je n’ai pas calculé le nombre de bus. Nous ne voulions pas consacrer autant de temps à ce trajet mais avec toutes mes recherches, je me dis que la Colombie et le Costa Rica doivent être vus.
Une copine m’a dit que la plongée à Bélize est nettement meilleure que la grande barrière de corail d’Australie, et que c’était de loin le meilleur endroit pour la plongée qu’elle ait fait sachant qu’elle a fait bcp d’endroits du monde pour la plongée. Vous me direz votre conclusion!
Calme, chaleur, mer transparente, poisson frais, ventre plein, eau a température parfaite, vélo et marche a pied. Un micro paradis. Bonheur tranquille. Merveille . Pour Danièle une expédition. Même endroit , des décades vous sépare… Bise aplus
Cela était plus compliqué d’y aller à l’époque de Danièe mais je pense que c’était encore mieux, une fois arrivée sur place.
jattendais avc impatience les articles sur le Belize. je me regale de vs lire j avais dit que j’ y serai pr mes 30, je repousse pr mes 35! je savais que ses iles ne pouvaient pas me decevoir ; alors le blue hole ???
Dans quelques jours… dans quelques jours le blue hole
Mon souvenir de Belize City est loin d’être sympa….en mission pour la reconstruction de l’hôpital de la ville construit4 années auparavant et tobant déjà en ruine ! avec des fonds européens par des architectes,et entrepreneurs espagnols et un représentant belge de la Commission Européenne magouilleur …ceci il y a plus de 12 ans…seule la rue principale était fréquentable…en recommandant de ne pas s’en éloigner…bref il fallait fuir Belize City et Belmopan pour savourer les îles comme vous l’avez fait….Mick Jagger en avait une à l’époque !
Cheers !
Ca n’a pas du autant changer car Belize City nous a également été chaudement déconseillé. Nous n’avons rencontré personne qui s’était attardé, seuls 3 français ont voulu y marcher pour aller à la gare routière et ils ont tout de suite été arrêté par les gens des magasins. Ils n’ont pas osés désobéir. Belmopan, nous y sommes seulement passés en bus, alors je n’ai pas vraiment d’opinion.
Et finalement, l’hôpital?
Et moi qui me rejouissais a l’idee de lire vos rapport sur la Colombie, le Venezuela, le Panama, le Costa Rica, le Nicaragua, le Guatemala, le Honduras etc… Tous ces pays aux noms qui font rever.
Du moins, de cette maniere, il vous restera des pays a explorer lors de vos futures vacances!
Votre petite ile est mignonne comme tout. Pas trop de touristes?
Qu’est-ce qu’une superette?
Une supérette est un petit supermarché, un endroit un peu plus grand qu’une épicerie