17 au 22 janvier 2014
Nous sommes en mai lorsque j’écris enfin les derniers articles de notre tour du monde. Ma mémoire ne me fait pas encore défaut pour retracer nos derniers arrêts, mais, revoir les photos me rend presque nostalgique. Je me rends compte qu’en un peu plus de 5 mois, notre si petit garçon n’est plus du tout aussi petit et que vivre à notre rythme était quand même un luxe appréciable. J’en reparlerai plus longuement dans le bilan final de notre aventure.
Nous avons quitté le ranch ainsi que Marie-Pascale et Lawrence. Nous reviendrons sûrement pour réapprendre le lasso ou montrer à notre future (mettons nous en situation que l’article ait été écrit en temps et en heure) petite fille comment devenir cow girl.
En été, nous pouvons profiter des plages sous le soleil, en hiver, nous profitons des pistes enneigées. Et quelles pistes! Les piste de Aspen étant fabuleuses mais un peu chères, nous nous sommes orientées vers sa voisine: Snow mas.
Théandre a chaussé ses premières bottes de ski à Las Leñas en Argentine. Station fort sympathique dont l’hôtel et l’organisation contrebalançait le domaine minuscule et l’état boueux des pistes.
Aujourd’hui, il les rechausse dans une station de ski largement à la hauteur des stations françaises.
Les pistes sont aussi larges que des autoroutes, les remontes pentes sont rapides et ne s’arrêtent presque pas, l’école de ski s’occupe elle même de chausser et déchausser notre petit ange et surtout, surtout, nous sommes hors période des vacances scolaire.
C’est bien la première fois que nous skions hors des périodes de foule, et nous regrettons bien de ne pas en avoir profité avant d’avoir des enfants. Pourquoi n’y être jamais allés? Aucune queue aux remontées, aucune attente aux restaurants d’altitudes, des cours quasi particulier pour Théandre,et des pistes vides, vides, vides.
Théandre allait à l’école de ski dés le matin et nous le récupérions le soir avant la fermeture des remontées (soit 16h, mais quand vous n’avez pas à attendre aux remontées, cela représente presque 7h de ski non stop), histoire de faire une descente ou deux avec lui.
Espagnol la première fois, anglais cette fois-ci; Théandre n’accorde pas vraiment d’importance à la langue dans laquelle le ski lui ait enseigné. Tant qu’il y a d’autres enfants de son âge ou qu’il peut jouer dans la neige, tout lui convient.
De notre côté, Vianney a décidé de profiter de ces conditions de ski optimales pour rentabiliser son seconde séjour de ski. Il a tenté les bosses, la poudreuse, les sprints, les plaques de verglas… toutes les occasions étaient bonnes pour goûter aux joies de la neige qui se glisse dans le manteau.
De mon côté, enceinte de 5 mois (souvenir, souvenir) et malgré une haute confiance en moi, je n’ai pas voulu tenter les pistes noires et la seule (minuscule) bosse que j’ai osé prendre, c’est mal soldé.
Plus de peur que de mal mais l’expérience ne fut pas retentée.
Théandre quant à lui a fait des progrès impressionnants en quelques jours. Pour ses premières descentes, nous le tenions.
Et après un petit cours particulier sur les conditions de slalom, il était prêt à glisser de ses propres skis.
Le seul problème est qu’il ne maîtrise pas l’arrêt. Sa seule option est soit de se jeter par terre, soit de cogner brusquement un obstacle quelconque.
La seconde option n’étant pas la moins douloureuse.
Ce fut une super semaine. Il faisait beau. La station était super et même si notre hôtel ne valait clairement pas celui d’Argentine, il avait le mérite d’être à deux pas des pistes. Nous pouvions skier mais aussi faire les autres incontournables: verres, bataille de boules de neige, bonhomme de neige et … japonais. Il ne manquait que le bowling, qui est, pour moi, indissociable des vacances au ski pour que tous classiques soient fait.
Seule petite remarque négative sur une habitude américaine qui nous insuporte et qui devient presque de la corruption: les pourboires. Donner des pourboires dans un restaurant, d’accord, donner des pourboires aux portiers, d’accord, donner des pourboires au taxi, admettons, mais donner des pourboires aux guides, aux chauffeurs, aux baby-sitter, à celui qui vous indique le chemin, celui qui fait son boulot, celui qui le fait presque, NON!
Alors, lorsque nous avons vu les autres parents de l’école de ski donner quelques billets aux professeurs à la fin de la journée de cours de leur enfant, nous nous sommes interrogés. Devons nous donner également à l’école de ski lorsque nous payons déjà une sommes rondelette? Notre réponse fut non.
Mais la question est: notre fils sera t’il moins bien traité? Notre fils aura t’il autant d’attention que les autres? Notre fils est il aussi « amazing » que la prof nous le dit ou est ce de la simple flatterie?
Nous n’aurons jamais la réponse à nos questions mais je parie que si nous étions revenus une semaine de plus, personne ne se serait battu pour avoir Théandre dans son cours, des enfants russes ou argentins sont certainement plus intéressants.
Par acquis de conscience, nous nous sommes renseignés sur la somme que nous aurions du éventuellement donner, 100€ pour les 5 jours. Il en était encore plus hors de question.
Nous quittons Snowmas reposés, heureux et courbaturés; direction notre dernier arrêt: New-York.
Qu’est ce qui s’est passé ces derniers mois ? 😉
Enfin de retour pour connaitre le reste de votre aventure!
OUF, enfin de vos nouvelles, quel bonheur!
Super contentes de voir la fin des aventures ! Régulièrement on se dit « mais elle doit avoir accouché de la globetrotteuse quand même ! » 🙂
Gardons le suspense jusqu’au bout!