24 novembre
Nous sommes arrivés la veille en fin d’après-midi dans la mignonne petite ville de Battambang. Nous en avons profité pour y marcher quelques kilomètres (avec une température idéale) afin de la découvrir.
Autant vous dire que cette ville n’a pas grand chose de spécial, elle n’est même pas très jolie mais nous l’avons beaucoup aimé. Peut être nous rappelle t’elle l’inoubliable Luang Prabang…
Peu de voitures, de petites rues, des bâtiments à taille humaine et quelques bâtiments anciens dont le plus connu est l’ancienne résidence du gouverneur. Comme nous ne nous en étions pas douté, cette dernière est fermée pour cause de covid (tout comme le musée de la ville), sans date de réouverture prévue.
Il reste également énormément de temples (dont certains vraiment très beaux) car le gouverneur en chef durant Pol Pot n’aurait pas appliqué les ordres de tout démolir.
Puis nous avons traversé un pont plutôt laid et nous sommes arrivés de l’autre côté du fleuve. Changement de décor, changement de monde. Tout le bord du fleuve ont été entièrement aménage en espace vert, sport ou jeux pour enfants. On peut devenir que ce côté là du fleuve ne fait pas partie de la même classe sociale, même les jolies maisons modernes le rapellent.
Puis nous avons retraversé le pont, trouvé un restaurant corééen qui ne maîtrise pas le non pimenté et enfin, Michèle a pu dormir sans heure de reveil pour le lendemain.
Cependant, elle n’en a pas vraiment profité puisqu’à 8h tout le monde était débout. Un tour était prévu pour l’après-midi mais nous étions à court d’idée pour le matin. Finalement, nous nous sommes rendus dans un village voisin avec d’ancienne maisons typiquement cambdogiennes: sur pilotis avec des murs en riz gluant moisis, paille et d’autres choses très naturelles qui ont résisté extrêmeent bien au temps qui passe. Ses maisons n’ont pas été détruites par les khmers car ils les ont occupés et souvent abimés. Ses habitants, très agés, ont tout perdu et sont là. C’est très émouvant d’entendre ces femmes de bonne famille ayant reçu une bonne éducation et parlant encore français, vous raconter la guerre comme si avec l’âge, elles se devaient de tout vous raconter alors que vous n’en aviez pas spécialement envie.
Et l’après midi, un tuk tuk et un très gentil guide (quoique très très énervé contre le système poltique en place) nous a fait découvrir la région.
Les ponts de bois construits pas les habitants, entrentenus par les moines qui sont éntièrement recouvert en saison des pluies (ce qui malgré le temps, n’est pas le cas en ce moment).
Les symboliques très claires des statutes des temples.
Un petit en cas mélange d’omelette, nem et je ne sais quoi dont la fabrication à l’hygiène plus qu’hasardeuse n’a pas gaché le gout.
Puis le fameux train de bambou qui servait a amener la marchandise des villages jusqu’au marché. Lorsque 2 wagons étaient face à face, il suffisait d’en démonter un. C’est plus stable que notre petit train de la veille et aussi rapide mais nous avons été pris par un orage tellement impressionnant que trempés jusqu’aux os, nous avons du nous arrêter.
Et l’autre endroit bien connnu de la région est la grotte aux chauves souris. Par millieres, tous les soirs, elles sortent à partir de 17h30 pour se cherche à manger. Une fois par semaine, des villageois y rentrent ramasser tous leurs excréments afin de les revendre en tant qu’engrais. Il paraâit que c’est terriblemetn efficace. Nous avions le bruit mais nous ne pouvons imaginer l’odeur qu’il y a dedans.
Nous ne prenons que très rarement des guides car à 4 il est souvent plus intéressant de faire nous même. Et nous jugeons qu’avec un guide papier, nous nous débrouillons assez bien. Pourtant, encore une fois, nous devons admettre que lorsque le guide est bon, c’est un plaisir. Tout comme le Food tour, ce fut une bonne surprise.
Michèle a des tongs ♀️
🙂