Bora Bora 1

Le nom seul nous faisait rêver. Théandre aime tellement ce nom que depuis le début du tour des îles, il ne parle que de Bora Bora.

L’île est connue pour ses hôtels ultra luxueux mais aussi pour son lagon magnifique qui l’entoure. De l’avion, nous pouvions en avoir une première vue.

Malheureusement, à peine un pied à terre et la pluie nous a montré qu’elle nous attendait.

Là, il pleuviotte seulement

L’aéroport n’est pas situé à Bora Bora même mais sur un « matu » (un ilot) juste à côté. Nous avons besoin de traverser le lagon avec une navette pour arriver à l’île même.

Normalement, nous sommes censés être émerveillés par la traversée du lagon. Dans notre cas, il pleuvait.

Si vous regardez bien derrière, vous verrez qu’il pleut très, très fort

Arrivés à l’hôtel Matira où nous allions séjourner, le temps ne s’était pas arrangé. Les bungalows avaient beau être spacieux, passer 3 jours à Bora Bora sous la pluie ne nous enchantait pas.

Le lendemain matin, il pleut toujours. Nous commençons à être désespérés.

Mais tout d’un coup, le miracle se produit, une éclaircie apparaît dans le ciel et le soleil se laisse voir.

Théandre a repéré le haut d’un château gonflable, il nous supplie d’y aller. Arrivés sur place, il s’agit d’un anniversaire. Heureusement, la jeune fille qui fête ses onze ans est charmante et invite Théandre à jouer avec elle avant que tous les invités arrivent.

Notre matinée est sauvée.

Mais l’incroyable s’est poursuivi jusqu’à notre départ de l’ile, il n’a plus plu du tout (en tout cas la journée) durant tout notre séjour !

Nous avons pu profiter de la plage et du lagon.

Nous avons même loué un bateau  (tout petit bateau) pour faire du snorkeling au milieu du lagon.

C’est fou ce que ça change lorsque l’on se tient droit

D’ailleurs pour la petite histoire, nous avons perdu notre carte de crédit dans cette petite embarcation. Il a fallu complétement la démonter (car elle est insubmersible) pour retrouver ce cher bout de plastique si indispensable.

Nous avons également opté pour un tour afin d’aller au lagonarium. C’est une sorte d’aquarium naturel. Ils mettent des tortues, des raies, des requins dans la mer et mettent des barrières. Théandre appelle cela des prisons, moi je trouve que c’est presque un bon compromis entre le vrai aquarium et la vie sauvage.

Une mer bleue, bleue, bleue

Un lagon transparent, transparent

Nous avons encore pu nager avec les raies et les requins. Théandre voulait tellement impressionner la petite Leanne qui voyageait avec nous qu’il a affronté sa peur pour nager dans tous les bassins sans bouée. Amour quand tu nous tiens !

Arrêt snorkeling

Par contre, cette excursion nous a un peu déçu car pour aller au lagonarium en lui-même, l’équipage fait des stops pour voir les requins, le jardin de corail…. Ces arrêts sont très bien mais ce que nous condamnons c’est la pratique du feeding (aucune idée de comment traduire en français, nourrissage ?) des requins, des raies et mêmes de petits poissons.
Nous n’avions jamais vu cette pratique autre part qu’en Polynésie et Vianney et moi étions d’accord pour ne faire aucun tour qui nourrissait les requins (ou autres), nous pensons sérieusement que cela dérègle les habitudes des requins. La preuve est que désormais des requins plus gros et plus dangereux arrivent de  plus profond pour profiter des repas.

Par contre, lorsque nous avons fait notre plongée, nous avions bien choisi un centre qui ne le pratiquait pas. D’ailleurs, à ce sujet, je déconseille fortement la plongée à Bora Bora. Il n’y a presque pas de poissons et la visibilité est nulle.
Vianney soutient que la qualité médiocre de mon masque explique mon opinion mais il est d’accord pour dire que la plongée à Raiatea était meilleure et moins chère.

Ca y est notre séjour se termine à Bora Bora mais aussi en Polynésie. Le temps d’acheter une chemise à Théandre et nous embarquons pour la navette direction l’aéroport.

Cette fois ci, il fait beau.

Arrivés à Papette ; nous allons au centre ville manger dans les célèbre roulottes de la place Villadé. Mais le temps se gâte et nous ne pouvons rester à regarder les paquebots.

A 3h du matin, sous une pluie torrentielle, nous embarquons pour l’île de Pâques grâce au vol qui restera longtemps le plus atroce de notre vie.