14-15 août
Les trains Ouzbeques sont pratiques, pas chers (oui encore), ponctuels, propres, confortables, en gros idéal pour voyager.Sans compter qu’ils ont une super appli pour prendre les billets facilement (attention ça ne marche que sur l’ordi et il faut rajouter 33 avant votre numéro de passeport, facile comme je disais). 2h après avoir quitté Samarcande, nous étions arrivés à Boukhara.
Pour Théandre et moi, Boukhara ressemble à un décor de cinéma au milieu du désert. La restauration est censée être mieux faite qu’à Samarcande mais pour nous, elle est simplement aussi bien faite.
La ville est remplie de minarets, madrassas, bazars… tout en parfait état.
Le minaret de cette photo a d’ailleurs une jolie histoire. Gengis Khan a conquis l’Ouzbekistan au 14ème siècle et a quasiment tout détruit sur son passage mais ce minaret de 47m il l’a trouvé magnifique et c’est la seule chose qui est restée. Il a été même construit sur des roseaux afin de résister aux très nombreux séismes de la région.
A Boukhara, il fait encore plus chaud, facilement 40°. La vie s’arrête l’après-midi (à part pour nous et les autres touristes, pas très nombreux comme vous voyez) pour reprendre le soir. La nuit, l’ambiance est encore plus spéciale. Toujours ces superbes éclairages dans une atmosphère calme, pas de silence mais aucune musique à fond. Etrange mais agréable, c’est comme si vous marchiez seul dans un décor de carton pâte entouré d’un cocon de sécurité.
Pour changer des édifices religieux, Boukaraha a aussi eu un vizir, il y a donc ce qui devait être son magnifique pavillon d’été et sa prison adjacente.
Nous avons également poussé les portes d’un hammam traditionnel presque doux pour Mélusine et moi (même si j’ai cru y perdre une épaule) et un peu plus physique pour Vianney et Théandre. Les photos étant impossibles, je vous invite à chercher sur google « ouzbekistan pekin express belges » et vous trouverez le témoignage de ce duo en plein massage, très drôle et surtout authentique, (je ne peux pas mettre de lien, je ne sais pas trop pourquoi)
Ce fut l’occasion de rencontrer nos premiers français accompagnés de leur guide francophone exceptionnel (franchement top). Il nous a donné beaucoup d’info et de contact pour la suite du voyage en plus de nous convier le soir même à partager un repas dans un atelier d’artiste de miniature. La peinture est très jolie en elle-même mais ce qui est le plus impressionnant c’est comment ils font eux même leur papier !
Voilà, 2 jours s’achèvent dans cette ville couleur sable qui vit la nuit où tout le mondre trouve habituel de prendre une train à 3h du matin, où tous les magasins sont ouverts toute la nuit et où nous avons très bien mangés.
Nouvelle expérience, le train de nuit en Ouzbekistan.
C’est fou cette foule sur toutes les photos c’en est oppressant ! 😉
Tout me parait énorme et haut, sans grue, sans pelleteuse… sous le soleil en plus, tout en pensant à l’esthétique, les accomplissements des hommes sont surprenants