Concepcion 3

27 mai

Concepción est la première ville du Chili que nous visitons qui est sur la côté. Beaucoup de touristes ne traversent même pas cette ville, car même si c’est la seconde ville du pays, elle est jugée peu intéressante et surtout elle n’est pas sur la route principale qui traverse le Chili du Nord au Sud.

Concepción a été détruit à 4 reprises par un tremblement de terre et une fois par un Tsunamai. Malgré tout, elle a été reconstruite presque toujours au même endroit. Le dernier tremblement de terre date de février 2010 et atteint 8,8 sur l’échelle de Richter (9 étant le maximum). Les dégâts n’ont toujours pas été réparés.

Partis des termes de Chiléan le matin, nous arrivons en fin de matinée dans la ville.

Malgré notre organisation de plus en plus optimum (une connexion Internet fiable nous apportant un soutien sans faille), nous n’avions pas réservé d’hôtels. Errer dans une ville inconnue avec nos sacs à dos était un sentiment oublié dont j’aurais bien aimé éviter me souvenir. Après plusieurs demandes infructueuses, nous arrivons devant un hôtel avec un grannnnnd escalier. Un escalier digne de décourager quiconque porte un sac de 15kg sur le dos. Quiconque sauf moi (Vianney avait été découragé aussi), heureuse surprise, nous sommes tombés sur un hôtel vide et charmant qui nous a même fait un prix à la vue des jolis yeux de Théandre.

Le fameux escalier

Le fameux escalier

 

Notre charmant hôtel

Notre charmant hôtel

Pour la visite de la ville, l’après -midi nous suffira. Nous faisons un tour à l’office du tourisme et nous allons partout où il y a un point d’intérêt. Point d’intérêt contestable mais point d’intérêt quand même. Heureusement, au Chili, même la seconde plus grande ville est assez petite pour être faite à pied.

Passage sur la place de l’indépendance, vraie place au Bernard O’higgins à signé l’indépendance du Chili. C’est là que le sort de tout le pays s’est joué! (et dire que je ne suis jamais allée à Compiègne qui est tout aussi symbolique).

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Vianney voulait une preuve en image qu'il allait tomber. Raté.

Vianney voulait une preuve en image qu’il allait tomber. Raté.

Un tour par les galeries couvertes, très nombreuses dans la ville. Pas grand chose à acheter mais c’est un bon moyen de circuler au sec (ne rajoutons pas au chaud quand même).

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Nous voilà arrivés au marché (un dans toutes les villes je vous dis, honnêtement en tant que touriste, je ne vois pas trop l’intérêt d’y aller, nous allons pas y achet nos courses de la semaine), ou plutôt ce qu’il en reste. Il n’a toujours pas été reconstruit depuis le tremblement de terre.

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Notre marche continue en direction de la grande fresque d’Espagne. Ce n’est pas très clair comme description et nous ne savons pas où chercher quelque chose que nous ne comprenons pas.
Finalement, Vianney demande son chemin à un monsieur qui se trouve travailler au ministère régional. Il nous guide dans ses locaux supers modernes où tous les fonctionnaires ont l’air super occupés puisque tous viennent autour de nous pour comprendre ce que nous cherchons. Après une petite recherche sur Internet, un grand sourire éclaire notre brave monsieur et il ressort pour nous guider à cette fameuse fresque.
Personne n’avait l’air de la connaître et pourtant elle est dans le bâtiment d’a côté, accessible à tous.

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En réalité, cette fresque gigantesque était dans l’ancienne gare. La gare a été réhabilité en bâtiment gouvernemental et la fresque a été gardée.

Bon, elle est gigantesque mais c’est à peu près tout ce qu’elle a d’unique.

Le monsieur fonctionnaire, Théandre et le drapeu du Chili

Le monsieur fonctionnaire, Théandre et le drapeu du Chili

Nous voulons prendre un verre pour nous requinquer dans le quartier « super vivant » détaillé dans la brochure touristique. Cela tombe bien, c’est juste en face.

 

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Tout est fermé, graffité, vaseux ou cassés. C’est simple, cela ressemble à une ancienne ville communiste au fond de la Russie.

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Et en face de décor désolant, vous trouvez le bâtiment du gouvernement.

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En l’absence de café, nous ne pouvons nous abreuver et continuons notre « découverte » d’ une ville finalement peu accueillante.

Le par est sous eau

Le par est sous eau

 

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Pas besoin de prise éléctrique, je ne suis pas sue que vous  n'y perdiez pas vos dents mais vous pouvez même le fabriquer vous même.

Pas besoin de prise éléctrique, je ne suis pas sue que vous n’y perdiez pas vos dents mais vous pouvez même le fabriquer vous même.

 

Heureusement, comme toutes les villes du monde (à part à l’ïle de Pâques), Concepción a son quartier chinois; à la seule différence que ce sont des chiliens qui y travaillent.

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3 thoughts on “Concepcion

  1. Reply Michele Sweerts Juin 7,2013 8 h 50 min

    Tiens, David non plus n’aime pas trop errer par les villes, sac au dos, a la recherche d’un hotel…. Son sens de l’organisation mene a un luxe deprimant: generalement, le mini-bus de l’hotel vient nous chercher a l’aeroport, a la gare, au port… Et, au lieu d’etre penetre par les sons, les couleurs, les effluves de la ville nous gelons dans l’ai conditionne d’un transport sans personnalite. Notez que quand il pleut ou qu’il fait noir, ce n’est tout de meme pas mal.

    • Reply aude Juin 8,2013 2 h 15 min

      La navettte qui nous attend, ça nous n’avons jamais été assez organisé (vraiment jamais) par contre ce serait assez appréciable. Je préfère découvrir la ville le lendemain sans poids sur mes épaules. J’apprécie nettement plus de lever la tête sans un sac sur le dos.

  2. Reply Michèle Juin 9,2013 18 h 13 min

    Le luxe, can you really have too much of a good thing?

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