12-13 octobre
Nous y sommes, nos derniers jours au Pérou avec en souvenir notre excellent séjour dans la jungle amazonienne.
J’ai bravé une nouvelle fois ma peur de l’avion pour revenir à Lima. Désormais, nous nous enregistrons tôt, ce qui nous permet d’être à l’avant de l’avion et, cela change vraiment la donne. Ensuite, je mets les écouteurs et regarde avec beaucoup de concentration la série « Suits » (si vous ne connaissez pas encore, je vous la conseille fortement). Ainsi, je n’entends aucun bruit suspect. Et pour terminer, je tente de m’auto contrôler. Ma foi, les avions ne seront jamais des voyages de rêve pour moi mais cela s’améliore.
Pour ces derniers jours, nous retournons à Lima. Malgré que nous ayons vraiment apprécié cette ville, le choix a été fait par évidence car c’est le seul moyen de rejoindre l’Equateur et c’est également l’occasion de bien manger.
Nous avons délaissé le centre ville au profit du très « chic » quartier de MinaFlores. Notre but n’était pas culturel mais juste gustatif.
Ce fut l’occasion de découvrir un atout de Lima, sa plage, mais également son plus grand défaut: le temps.
Ce fut l’occasion d’apprendre qu’à Lima, il faisait souvent, très souvent, moche. Je m’excuse auprès de tout ceux à qui j’ai pu faire penser que cette ville était parfaite.
Pour nous occuper malgré tout, nous nous sommes retrouvés dans une salle de jeux d’arcade qui à fait notre bonheur. Les garçons avec leur jeux de pistolets et moi avec le jeu de basket (je suis nulle en équipe mais toute seule, je me défends pas mal).
Par contre, pour la nourriture, toujours aucune déception. J’ai même trouvé une baguette, certes surgelée, mais tout à fait acceptable pour manger avec du chocolat. Il manquait quand même le beurre salé.
Ce fut aussi l’occasion de se faire un super japonais et de manger de la bonne viande.
Je n’ai malheureusement aucune photo de nos dégustations réussies (nous étions trop occupés à manger) mais, heureusement, nous garderons en image le souvenir du fabuleux camembert dont rêvait Vianney.
L’histoire en image:
L’image ne le montre pas, mais à priori ce fromage n’est pas à garder dans les anales. Vianney pourra quand même dire qu’il a goûté des verres et du camembert en conserve.
Nous repartons déjà pour l’Equateur, juste 26h de bus.
Pasteurisé ou non, le camembert, en conserve ou en boite est à mon avis aussi immangeables que les vers….
Pauvre petit Théandre; les 26 heures de bus n’ont vraiment pas l’air de fort l’amuser.
Enfin, vous voilà en Equateur prêts à affronter de nouvelles aventures!
Nous attendons vos descriptions avec impatience!
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Danièle
La photo a été prise avant le trajet, imagine après.
Promis juré craché à votre retour, on se casse le bide de bonnes choses bien de chez nous! lister! bises
Si je commençais une liste, je pense qu’elle changerait tous les jours. Cela dit, je tenterai quand même d’en faire une après quelques jours aux Etats Unis car j’espère que là bas, nous pourrons déjà combler une partie de nos attentes. Vianney me disait ce matin qu’il rêvait d’une cracotte au froment avec du Nutella (que nous avons trouvé à Lima et que désormais nous promenons avec nous partout), j’ai rajouté qu’avec du beurre salé, ce serait effectivement parfait. Nos souhaits ne sont même plus exceptionnels.
Mais à notre retour, tant de chose nous manqueront aussi…
Et des oeufs à la coques avec des mouillettes de baguettes au beurre salé ou des bonnes quenelles insipides avec du bon riz blanc… Tout ce que vous voudrez vous l’aurez dès que vous mettrez un pied ici.
Le choix ne se pose pas, plutot 26 heures de bus qu’une heure d’avion!
Il semblerait que les parisiens essaient de vous apater avec des promesses de repas fabuleux! Ne cedez pas, continuez… D’ailleurs Quito est hautement civilise et vous y trouverez de quoi rejouir vos estomac.