Des randonnées à la verticale 6

5 au 7 janvier

Déçus par les plages du Sud Est (état du Queensland), nous décidons d’arrêter de longer la côte et de passer par les terres pour descendre jusqu(‘au Sud.

Nous découvrons décor tout à fait différent avec un temps toujours incertain mais beaucoup moins de vent. Ce sont les forêts, les montagnes, les petites villes; nous nous croirions presqu’en France ou en Suisse.

Les parcs nationaux sont très nombreux et c’est avec plaisir que nous y campons. Les touristes sont peu nombreux, voir inexistant. Nous découvrons une nouvelle face de l’Australie.

Nous décidons de nous diriger vers ce que notre guide appelle « le mini Uluru » (d’une part ce nom n’a absolument aucune raison être et d’autre part, cela confirme que notre Lonely Planet est complètement nul). Nous voilà donc dans le parc national de Bald Rock (littéralement la montagne chauve) à monter un ENORME caillou au milieu du forêt luxuriante.

C’est tellement penché que je ne n’imagine même pas la monter avec de la pluie, un petit panneau te prévient que cela peut être glissant, a mon avis ça doit surtout être une catastrophe :).

Arrivés en haut la vue sur la forêt est splendide et surtout une jolie petite brise vient nous rafraichir après cette montée harassante.

Puis il a fallut redescendre sans tomber, ce qui fut un succès, une tongue a succombé cependant. Notre camping était quasiment au pied de notre randonnée. Endroit parfait avec le feu et la plaque (non parce que quelque fois il y a le feu et pas la plaque, ça complique les choses)

Et alors que nous pensions connaître presque tous les animaux australiens, certains nous surprennent encore: les quolls.

Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, alors que nous changeons d’état (nous passons du Queensland au North South Wales)et d’heure, nous tombons presque par hasard dans un autre parc national idéal pour une petite baignade dans la rivière.

Nous voilà donc arrivés au Giraween National Park dont nous commençons la découverte par un petit tour dans la rivière.

Puis nous décidons de nous lancer dans un petit trek, nous choisissons au hasard celui qui nous indique la pyramide (et nous avons fait le bon car s’il ne fallait n’en faire qu’un ce serait celui là).

Sur le chemin assez long, nous croisons des cailloux dont les noms sont plus improbables que leur apparences.

et finalement la Pyramide! Nous pensions avoir atteint les sommets de la verticalité la veille mais nous n’avions pas encore connaissance de CE lieu.

Bravement, nous sommes montés plus ou moins debout jusqu’à ce que Mélusine jette l’éponge et que nous l’abandonnions sur le bas côté, au seul endroit ombragé.

Puis nous avons continué jusqu’à ce que je pensais être le sommet mais qui ne l’était pas!

Et c’est là que j’ai pas pu, nous ne montions pas à la verticale mais nous devions faire le tour du sommet. Certes le sol était arrondi mais nous ne pouvions absolument pas voir le côté de la montagne, nous étions comme à flan de montagne avec le vide juste à côté.

Je n’ai pas pu, Vianney et Théandre on continué brillament alors que je redescendais tranquillement vers notre fille. 30 minutes plus tard, les garçons reviennent en disant que c’est magnifique. Ils nous convainquent, nous remontons cette satané montagne verticale, je vais un peu plus loin mais non, je n’y arrive pas. Mélusine, elle a relevé le défi! Et effectivement, cela avait l’air superbe.

Et voilà, ce fut nos montées à la verticale que je conseille à ceux qui veulent changer des randonnées typiques et qui ne craignent pas le vertige.