5 novembre
Départ pour l’Est de Flores afin de voir le Kelimutu. Un volcan avec trois lacs de couleur différente.
L’avion avait certes 30 minutes de retard mais l’attente en valait la peine car l’avion était plutôt récent et malgré qu’il soit à hélices ne bougeaient pratiquement pas. Autrement dit, je n’ai pas eu peur pendant les 31 minutes qu’ont duré le vol. Ca paraît pas long comme ça, mais en voiture c’était plus de 16h non stop ou 30 heures en bus (vous imaginez l’état des routes pour que le temps annoncé soit aussi élevé).
Bref, Théandre fut ravi de prendre un « graNavion » (oui en un seul mot et sinon c’est un « petiNavion »).
Ce n’est pas très loin, mais le climat est vraiment plus humide et plus lourd. Après de lourdes négociations, nous arrivons à Moni, petite ville au pied du volcan du Kelimutu.
Mini aéroport, mini tapis bagage
Une fois l’hôtel trouvé, Théandre nous lâche pour jouer avec ses nouveaux copains (nous sommes en train de réfléchir au fait de le laisser là le lendemain) et nous avons mangé à l’ombre en préparant la logistique de demain.
Très occupé, je vous dis
Les prix pour louer un scooter sont prohibitifs et nous devons faire marcher la concurrence.
Nous trouvons finalement deux scooters pour nous déplacer tous les 4 (pour rappel Stefano, l’Italien vivant en Australie et parlant parfaitement le français) le reste de l’après-midi.
Deux secondes après il faisait tomber le scooter (vous unquiétez pas, il y a eu plus de peur que de mal)
Les choses à faire dans les environs ne sont pas très nombreuses mais il y des sources d’eau chaude, alors pourquoi ne pas y faire un tour.
Arrivés sur place, nous fumes, comment dire un peu surpris, les fameuses sources sont en réalité au milieu des rizières.
Les rizières (si vous aviez un doute)
Malgré tout, nous marchons à travers les rizières pour aller à une mini « piscine d’eau chaude ». Théandre s’y est baigné, nous avons mis les pieds pour la forme et puis nous sommes repartis, la nuit commençait déjà à tomber.
Remarquez qu’il fait encore jour…
Le temsp que nous marchions, la nuit est tombée
Pour l’histoire, je suis tombé dans les rizières, j’y ai encore perdu mes tongues mais j’ai fait preuve de plus de perséverance et en fouillant dans la boue, je l’ai finalement retrouvé.
Je n’ai pas perdu dans la rizière mais en réalité je vais les perdre dans les 20 minutes qui suivent sur le scooter
Au retour, je suis encore tombé mais cette fois-ci j’ai emporté Théandre avec moi, bien plus amusant.
Après un repas pas très bon, nous sommes allés nous coucher tôt afin de partir tôt le lendemain.
Achète des sandales avec des attaches se sera peut être plus simple…