9 avril
Le premier homme à avoir monté le Mont Cook est un néo-zélandais, Sir Edmund Hillary Ce fut également le premier à monter l’Everest et un des premiers à mettre un pied en Antarctique.M. Hillary est presqu’un héros national et toute la ville tourne autour de lui. Nous avons bien entendu visiter son musée hier soir et avons vu sa statue ce matin. Ca c’était juste pour l’histoire.
Vianney n’a toujours pas touché un glacier et il le voulait toujours. Nous avons opté pour l’accès au lac du glacier en bateau afin d’être au plus proche des blocs de glace qui se sont détachés; à défaut de monter en haut du glacier lui-même.
Là, il faisait froid, froid, froid. Nous traversons la période la plus froide que nous ayons jamais eu en Nouvelle-Zélande. C’est bien simple, nous avons 5 couches de vêtements : 1 damart (2 pour Théandre),un T Shirt à manche longue, un premier pull, un deuxième pull et un manteau !
Avant d’accéder au bateau, il faut effectuer une petite marche. En temps normal, ce n’est pas très difficile mais lorsqu’il fait froid….
Mais ça valait le coup puisque nous avons tous pu toucher un morceau du glacier !
Pour ceux qui se demandent, un glacier ce n’est pas comme un glaçon. C’est beaucoup plus dense et beaucoup plus résistant (Théandre qui voulait absolument manger son morceau a failli se casser les dents). C’est également beaucoup plus lisse et sans aucune impureté. Cela ressemblerait presque à une boule de verre très, très froide (gelée même).
La visite terminée, nous nous sommes précipités au restaurant pour nous réchauffer. Le temps était encore couvert et la vue sur le Mont Cook était toujours impossible.
Lors de notre arrivée de la veille, c’était la même chose. En fin de repas, les nuages étaient partis et nous avons enfin pu voir le Mont Cook avant de partir direction le lac Tepako.
Le lac Tepako est un lac magnifique de couleur verte/ bleue indéfinissable et qui ne rend vraiment pas bien en photo.
Cela dit, ce n’est pas ce que nous retiendrons de ce lieu. Nous ne retiendrons que la déception que nous avons eu quant au service de HSBC France.
Nous avons une carte Infinite afin d’éviter tout problème et d’avoir toutes les assurances nécessaires. La carte fonctionnait parfaitement jusqu’au café que nous avons voulu prendre au somment de la montagne.
Nous avons été obligé de partir car aucun de nos moyens de payement fonctionnait et nous n’avions plus un dollar en poche. Nous ne désespérons pas et allons au camping. Carte refusée. Nous allons au distributeur. Carte refusée.
J’appelle alors HSBC France à 5 heures du matin, heure de France. Une très gentille dame me répond qu’elle ne sait pas ce qui se passe mais qu’il faut attendre que je ne sais quel service ouvre à 9h heure de Paris.
Elle est bien gentille la petite dame mais il fait très froid, nous ne pouvons rien nous payer à boire, nous ne pouvons pas aller dans un café et nous allons devoir au mieux attendre 8h du soir pour monter notre tente, sous réserve que la carte refonctionne. Nous n’avons même pas assez d’essence que pour continuer à rouler.
Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas un service 24h/24h pour régler ses problèmes. Heureusement que malgré les désagréments nous pouvions attendre quelques heures que le bureau ouvre mais imaginons que le décalage horaire ait été différent, qu’aurions nous fait ?
Heureusement, Théandre s’est fait des copines au parc et leurs charmants parents nous ont invités chez eux pour l’apéro, le repas et même la nuit.
Entre temps, HSBC me rappelle et m’informe que cela vient d’un problème de communication entre la Nouvelle-Zélande et la France et que maintenant le problème est résolu ! Nous sommes arrivés au camping tard après pas mal de bière dans un froid de canard. Demain, nous partons pour Christchurch, la presque dernière ville étape de notre voyage en Nouvelle-Zélande.
Glacier très apétissant et lac magnifique. Théandre ressemble à un touareg bercé sur sa monture.
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