6-7- 8 juin
El Calafate est la première ville de Patagonie dans laquelle nous nous arrêtons. Son succès vient des nombreux glaciers qui l’entourent, notamment du Perito Moreno dont nous parlerons demain.
Parlons d’abord de cette petite ville qui, malgré sa taille, nous a fortement impressionnée. Pour être honnête, nous n’y sommes restés que 2 jours mais nous l’avons bien appréciée.
La ville est, encore une fois, semblable à une station de ski. Faux chalets en bois, chocolat chaud à profusion et touristes ; sauf qu’il est impossible d’y faire du ski.
La ville se parcoure à pied et regorge de boutiques, resto et activités pour enfants.
A peine le bus arrivé, Théandre découvre (ou redécouvre mais il était tellement petit la première fois) la neige avec plaisir et nous partons en quête de nourriture. Quête relativement difficile car plus nous allons au sud, moins les gens travaillent. Ou, sans faire de mauvais esprits, moins nous comprenons la répartition des heures travaillées sur la semaine. Les restaurants ferment à 14h30 et ne rouvrent qu’à 21h jusqu’à minuit. Pour les boutiques, elles ouvrent à 11h et font une coupure de 13H00 à 16h. A force de voyager, nous commençons à nous dire que nous, français, travaillons pas mal avec nos 35h.
Passons, premier restaurant ouvert, première surprise ; une aire de jeux pour enfants dans le restaurant. Après 24h de bus sans histoire, nous ne pouvions pas refuser cela à Théandre malgré que la nourriture soit chère et (nous ne l’avons découvert qu’après) infecte.
Nous avons également eu la chance que Théandre soit accepté pour participer à un cours de l’école du cirque donné à côté de l’hôtel. Oui, car maintenant, nous avons découvert un autre lieu incontournable : les centres culturels. Certes, l’école est mieux mais toutes les activités pour enfants y sont répertoriées, c’est déjà bien.
Pendant que Vianney s’essayait au jonglage, Théandre a pu tenter le trapèze.
Le lendemain, nous avons décidé d’aller voir les flamands roses. Que nous ayons décidé de les voir est une chose, mais qu’eux en aient décidé autrement, c’est une autre. Nous avons donc marché, gelé, grelotté, chouiné, morvé pour voir de loin, ça.
Au passage, nous avons vu la plage. Théandre a intelligemment demandé le masque pour se baigner, vous imaginez bien que nous n’avons pas répondu à sa requête.
Il s’est donc contenté de jouer dans le sable, avec ses gants.
Heureusement, en partant, nous avons pu nous rapprocher d’un flamand rose.
Nous nous sommes ensuite précipités au centre ville pour nous réchauffer autour d’un bon plat. Encore une fois, le repas sera médiocre mais le soleil sera là.
Demain, nous allons voir le glacier de Puerto Morino. Malgré notre connaissance de plus en plus pointue dans ce domaine, nous nous sommes rendus au musée consacré. Appelé le Glacorairum, il est situé en plein milieu de la pampa. Nous sommes demandés s’ils comptaient y faire un parc d’attraction attaché tellement il n’est entouré de rien.
Comme nous n’avons pas posé la questions aux intéressés, nous resterons dans la supposition.
Le musée est plutôt bien fait mais n’arrive pas au mollet des musées néo-zélandais. D’ailleurs, Théandre l’a bien compris, il a préféré faire une sieste pendant que nous en apprenions plus sur les changements climatiques; les glaciers et l’Antarctique (encore!).
La soirée se termine autour de la fameuse viande argentine.
Si la photo ne vous semble pas apétissante, sachez que le goût ne valait pas beaucoup plus.
Hummmm, cette viande a l’air succulente, un petit barbe-queue dans le froid, bien meilleure idée que de le faire en pleine chaleur. A retenir pour les hivers prochains.