21 mai
Notre vraie découverte du Chili commence aujourd’hui avec notre premier bus. Après 5 mois de voyage en van ou voiture à dormir dans campings, nos dos doivent reprendre l’habitude de porter nos sacs et nos jambes de marcher pour prendre un bus ou trouver un hôtel.
Moyen de locomotion autonome ou transport public, chacun à son avantage mais le bus a l’avantage surprenant d’être beaucoup moins fatigant. Certes, nous allons surement voir moins de choses mais nous nous concentrerons sur le principal. En plus, avec la saisons des pluies, conduire peut être dangereux pour ceux qui ne connaissent pas.
Le Chili est situé tout le long de la cordillère des Andes. Malgré que nous l’ayons déjà aperçu à Santiago, notre guide nous vendait très bien, une petite ville au Sud: Los Andes. Pour y aller, à peine 1h30 de bus.
Premier bus pris et première surprise. L’Amérique du Sud n’est plus ce qu’elle était et y prendre un bus est devenu beaucoup plus fiable qu’en France. Pas plus de passagers que de places assisses, ceinture de sécurité obligatoire (notre bus s’est même fait arrêter par les policiers qui nous ont contrôlés) et la vitesse est clairement affichée; max. 100km/h.
En plus d’être super bon marché (nous avons du payer autour de 15€ pour nous 3), les bus sont confortables, à l’heure, fiable et nous sommes, loin, très loin, d’avoir peur de se retourner à chaque virage comme ce fut le cas en Indonésie (où le bus était plus cher d’ailleurs).
Arrivés à Los Andes, nous déchantons. La gare routière est vide et nous n’avions aucun hôtel sur booking.com (c’était un signe maintenant que j’y pense).
Arrivés à l’hôtel (que nous avons finalement trouvé), nous rouvrons le guide pour voir ce qu’il y a exactement à faire dans cette ville. Et là, je me rends compte que je n’ai pas du lire tout le paragraphe « Ville au pied des Andes… vue magnifique…. mais qui ne justifie pas un arrêt ». Voilà, c’était dit. Il n’y a rien à faire à part deux musées dont un qui est paraît il très original.
Et voilà, ce que nous voyons sur notre chemin.
Dire que Los Andes est une ville morte est un euphémisme, nous ne voyons aucune âme qui vive. Nous devons trouver du doliprane pour Théandre qui a ruiné nos 3 dernières nuits, nous ne pouvons donc que persévérer.
Nous passons devant le fameux musée…
… qui est lui aussi fermé.
Et finalement, nous arrivons sur LA place de la ville (à savoir que tous les villages en France doivent avoir leur Place de l’Eglise ou de la mairie, toutes les villes ici sont une Plaza de Armas).
Je ne vais pas dire qu’il y a foule mais nous avons au moins trouver une pharmacie et un restaurant (un seul ouvert dans toute la ville).
Nous nous sommes sérieusement demandé si la ville était naturellement comme cela où si c’était exceptionnel. Nous étions pourtant un jour de semaine.
Heureusement, notre salut est venu d’un château gonflable (vide de tout enfant) présent sur la place et d’une rangée de magasin où nous avons pu déguster des chourros.
Pour passer le temps, nous profitons du soleil qui ne nous quitte plus (3 jours de soleil et pour nous, c’est comme le paradis!)
Et ce n’est que lorsque nous rentrons à l’hôtel, que nous découvrons enfin pourquoi cette ville si peu attirante de base est encore pire aujourd’hui: nous sommes un jour férié! Pire qu’une ville inutile, une ville inutile un jour férié (ou un jour de pluie, je pense que les deux se valent).
Seule chose unique que Théandre à découvert et qu’à mon avis, il ne verra pas de si tôt: un mini-bain.
Les mini bains, quelle merveilleuse invention. En plus des belles ombres, il y a un fossile de poisson sur la marche, très rare dans les terres.
Alors, j’ai du reregarder les photos pour voir de quoi tu me parlais. Il s’agit donc d’une feuille?
Vide à faire peur un peu comme une ville que vous aviez montré en nouvelle Zélande plus moderne mais comme une ville de studio de cinéma. Les churros ont du vous faire bien plaisir. Je vois que ces feutres ont autant de succès qu’à Montelimart chez Elizabeth, du coup,je suis passée moi aussi en acheter au Monoprix. Que le soleil vous suivent. À plus. Anne
Je maintiens, ce sont les meilleurs feutres au monde. A priori, Eva aussi en profite.