22 août
Nous pensions être à l’heure et pourtant…
Le kazakhstan a 2 fuseaux horaires (vous ne le saviez pas, nous non plus), et les horaires de train dépendent toujours de l’heure de la capitale (qui n’est donc pas la même heure que celle que nous avons), vous commencez à comprendre ?
Nous sommes arrivés tous joyeux à la gare mais notre train était déjà partit.
Un peu désoeuvrés car il n’y a qu’un seul train par jour et que nous allions en plus perdre nos billets, un monsieur nous dit qu’il peut rattraper le train, il y a juste 300km pour l’équivalent de 16€. Nous hésitons mais nous n’avons pas vraiment de choix.
Nous voilà embarqués dans une voiture de l’avant indépendance avec un type chiquant je ne sais quoi et tentant de nous parler en russe.
Au bout de 2 minutes, nous avons accroché nos ceintures, au bout de 5, nous nous sommes dits que le bus couchette était peut être pas si dangereux et au bout de 10 on s’est mis dans la situation d’un de personnages de Taxi. Mais au bout de 2h30 à une vitesse depuis longtemps interdite en France, nous sommes arrivés dans un village aux faux airs de far west avec 10 min d’avance sur le train !
Et là, bétat comme tout, nous croyions que le train y faisait un arrêt, mais pas du tout ! Notre petit chauffeur et le petit garde de la gare ont fait des grands signes au train qui a donc ralentit jusqu’à presque s’arrêter. Là, un type dans un wagon à l’autre bout du quai, nous fait de grands gestes; grands gestes qui voulaient dire, grouillez vous sinon je remets les gaz et tant pis pour vous.
Alors la course avec l’eau, les sacs et la chaleur, c’est compliqué mais finalement tout est faisable !
Nous voilà donc pendant plus de 16h dans un train sans encore une fois, rien à manger.
Les trains kazakhs sont similaires aux ouzbèques sauf que là nous étions en 2nde classe (à priori la 1ere classe n’existe pas d’ailleurs). Il y a de vrais cabines de 4, mais nous n’avons pas pu être tous ensemble, nous avons du faire des duos. Le voyage s’annonçait très mal car ceux qui ont les couchettes du bas sont les maitres de la cabine, ils maitrisent la lumière, le store et la porte. Autrement dit, Mélusine et moi avec nos couchettes en haut étions contraintes de subir une cabine dépourvue de lumière dés 14h.
Heureusement, les garçons avaient des couchettes en bas, donc ils maitrisaient les invités.
Mais nous n’avions toujours rien à manger… jusqu’à la découverte!
Une wagon restaurant!
Nous avons finalement passé une nuit correcte avec une arrivée à Aralsk à 6h22 heure locale.
minuit 13’au Colorado… je vous ai lu ce matin avec joie et viens de bien rire de vos déboirs si bien racontés!! ce soir avec votre dernier message… My god! quel train d’enfer!!! Bravo!
Course d’enfer ! nous avons bien cru devoir nous battre pour nous faire rembourser les billets de train, mais la solution c’est offerte à nous. Bell frayeur mais tout se termine bien:
J’espère que Vianney a bien capturer votre course vers le train et le gentil Mr et sa voiture d’autrefois. J’espère aussi que vos visages calmes, puis un peu nerveux, puis franchement effrayés lors de cette escapade dans le bolide ont été aussi capturés par la caméra go pro du paternel.
Vous pourrez dans quelques années les exhiber avec la photo passeport d’Aude…
je promets de te montrer la photo 🙂 mais je ne peux vraiment pas la mettre sur le blog, tu seras d’accord avec moi quand tu la verras
Pour le retour en France, chiche de faire s’arrêter un TGV Inoui en battant des bras en gare de Jouy en Josas.
Oh, la, la, j’ai bien ri en vous imaginant grimpant dans un train en marche… heureusement que vous êtes des sportifs!
Hahahaha Ça me rappelle la fois où on a dû courir avec Aude à la Gare de Lyon pour attraper je ne sais quel train, mais bon, très différent en terme de contexte et le train n’était pas en mouvement…
Je cours souvent pour les trains, mais celui avec toi je ne me souviens absolument pas!