19 juillet
La journée d’Anaïs a beau avoir commencé tôt pour cause décalage horaire. De notre côté, nous avons un peu trainé.
En plus, nous avons du réaliser la tâche très ardue de rassembler toutes nos affaires dans nos sacs que nous avions ouverts il y a plus de deux semaines dans la chambre que Claude nous avait octroyée.
Autrement dit, la tâche était difficile et plus longue que prévue. Parallèlement, nous avions eu quelques petits soucis, dont je vous épargnerai les détails, pour trouver un moyen de transport qui nous emmènerait à l’endroit où Vianney, Théandre, Anaïs et moi allions passer une semaine (quel suspense!). Claude a tenté de régler les différents problèmes pendant une bonne heure au téléphone avant que la communication coupe au moment crucial.
Finalement, nous avons déclaré forfait, nous réglerons ces problèmes plus tard. Nous allons faire découvrir à Anaïs, le quartier que nous avons préféré à Buenos Aires: la Boca.
Nous embarquons tous dans la voiture de Claude et nous disons un « à bientôt » chargé d’émotion à la maison de Claude après qu’elle nous ait si bien accueilli pour une durée aussi longue.
Passés les embouteillages, nous arrivons à la Boca où nous retournons manger la même viande succulente que nous avions eu la chance de goûter lors de notre première venue. Cruelle déception, le repas était médiocre et la viande trop cuite.
Le décor du quartier, lui, n’avait pas changé, les mêmes bâtiments colorés et le même stade de la Boca au bout d’une rue. La seule différence c’est que nous étions en semaine et les danseurs de tango étaient donc absents et que le soleil lui aussi, n’avait pas voulu se montrer. Dommage.
Arrivés au stade de la célèbre équipe de foot de la Boca, Anaïs, tout comme nous l’avions fait lorsque nous étions venu, a posé devant le grand (c’est une image car en réalité il est plutôt petit) Maradona.
Et puis, comme nous n’avions aucun spectable à regarder et qu’il faisait un peu froid, nous nous sommes dits que nous allions le visiter ce fameux stade. Claude ayant prêté allégeance au club concurrent, elle ne nous a bien entendu pas suivi dans notre quête pour comprendre la passion du ballon rond.
Nous avons lu l’histoire du club, nous avons vu des coupes, nous avons observé les médailles, nous avons inspecté les photos et nous aurions aimé toucher le gazon que Maradona avait presque fouler mais ça, par contre, ce n’était pas possible.
Il fallait dépenser 50€ par personne (et non par photo) pour avoir le droit d’être immortalisé, sur un (tout) petit coin de pelouse, entouré des coupes les plus célèbres (dont nous ignorons tous les noms vu notre faible intérêt pour ce sport national).
La visite était cependant amusante et je la conseille sans souci.
Mais le temps passait, 17h arrivait, nous devions quitter le quartier et tenter d’arriver à temps au terminal de bus afin qu’Anaïs découvre ce moyen de transport exceptionnel en Argentine.
Les embouteillages n’aidant pas, Claude dut nous laisser à une station de métro et nos derniers au revoir se firent sur un trottoir. De toute façon, nous ratons toujours nos au revoir faute de temps. Celui là n’échappe pas à la règle. Nous en profitons pour remercier une dernière fois Claude pour son accueil. Théandre la revoit dans une semaine alors il a pu contrôler sa peine.
De notre côté, nous avons couru et sommes arrivés à temps pour notre bus qui mettra plus de 12h de nuit pour arriver à l’endroit où nous resterons une semaine.
12H pour Anaïs qui vient d’arriver de France et a du déjà supporter l’avion pendant la même durée, vous devez vous dire que nous sommes cruels. Honnêtement, nous avons tenté l’avion mais il n’y avait pas assez de place pour tout le monder et pour le bus, nous avons presque pris le top.
Les sièges étaient complètement inclinables, le repas du soir était chaud, la chaleur était idéale et le film était correct.
Mais LE truc qui nous a le plus impressionné, c’est lorsque nous avons entendu BINGO! Nous nous sommes regardés, nous avons souris et l’on a reçu nos petit coupons à numéros! Ils ont vraiment organisé un bingo dans le bus!
Et le plus étonnant, c’est que nous avons gagné!
Norton sur la bouteille? C’est un bon vignoble mais nous connaissons surtout leur vin rouge…
C’est Theandre qui a bu le vin? Il a l’air de tenir a sa bouteille!
et non, ce sont les deux derrière soit ma sœur et mon mari