4 au 11 octbobre
Comme je disais hier, la jungle c’est génial pour les enfants, mais les parents ne sont pas en reste. D’une part, ils peuvent partager les activités de leurs enfants mais ils peuvent en faire bien d’autres.
1. L’artisanat
Nous ne nous sommes rendus qu’à deux reprises dans le village voisin, pourtant ce fut un vrai plaisir. Nous avons pu voir les pièces artisanales qu’elles fabriquaient et vendaient, (et même exportaient pour certaines) ainsi que des explications de la cueillette de la plante jusqu’à la création, sans que jamais, mais jamais, nous nous sentions obligés d’acheter ou que nous nous sentions oppressés. D’ailleurs, nous n’avons rien acheté. Elles étaient là pour nous expliquer mais pas vraiment pour vendre; un plaisir.
Elles ont tentées de nous apprendre à faire un bracelet à base de fibre d’un arbre spécifique teinté aux colorants naturels, mais nous ne fumes pas des plus doués.
Je ‘ai pas de photo du travail fini (car oui, nous avons fini), mais grâce aux rattrapages de la gentille dame, nous avons quelque chose de convenable. Aucun pourboire nous a été demandé (de toute façon, nous n’avions pas d’argent).
2. La marche dans la jungle
La découverte de la jungle ne se fait pratiquement qu’à pied et la découverte des animaux ne se fait pratiquement qu’avec beaucoup de patience. Nous parlerons des animaux dans le troisième et dernier article sur la jungle, mais pour ce qui est de la marche, je pense que c’est unique.
De jour ou de nuit, Théandre ne venait pas toujours avec nous. Heureusement, me direz vous. Certaines marches dirait plus de 3h à travers des « chemins » pas toujours aisés.
Mais marcher offre aussi l’occasion de beaucoup de jeux et de découvertes. Notre fils avait ses souhaits et nous avions les nôtres.
Je voulais faire Tarzan et grimper à un arbre. La recherche de l’endroit idéal dans une jungle pas toujours très praticable (sans la machette du guide), mais avec un peu de persévérance, nous arrivons à tout, notamment à nous faire plaisir.
3. Les activités mixtes
Toutes les activités que nous avons faites dans la jungle, sont des activités que je jugerais « naturelles ». Nul besoin d’élément extérieur, juste de l’imagination et des envies. Pourtant, une matinée, nous avons profité d’éléments entièrement installés par l’homme dans le seul but de nous divertir: nous avons fait de la tyrolienne.
Rien de très original de ce côté là mais toujours aussi appréciable. Seule différence, Théandre a pu se lancer tout seul, pour une fois.
4. Survivre dans la jungle
Survivre dans la jungle est loin d’être facile et sans notre guide, je nous donne deux jours. Mais pour notre défense, les guides, armés de leur simple machette, sont tellement bons que ce sont eux qui aident « Man versus Wild » à organiser certains voyages.
Malgré tout, Vianney armé de son couteau, voulait tenter d’en apprendre le plus possible. Reconnaître les arbres et la partie la plus difficile, mais après ça devrait rouler.
Dans la jungle, le gros problème, c’est l’eau. Heureusement, certains arbres conservent l’eau de pluie; la filtrent et l’enrichissent de sel minéraux. Suffit juste de trouver l’arbre.
Pour la nourriture, c’est un peu plus long. Armés de votre simple machette (à part si vous avez eu le temps de faire une sarbacane) , vous devez réussir à attraper quelque chose de consistant. Pour cela, le meilleur est de construire un ou deux pièges et d’attendre.
Je vous avoue qu’ils n’ont pas été très efficace, mais comme vous devez quand même manger, il faut trouver une autre solution. Vianney (moi, même pas en rêve), c’est donc rabattu sur les délicieux vers au goût de noix coco.
5. Découvrir l’ancien or blanc de la région
Notre guide nous a expliqué énormément de chose sur les différents arbres. Certains sont étanches et utilisés pour les bateaux, d’autres sont tellement durs qu’ils sont utilisés pour les fondations , d’autres encore ont une résine utilisée comme joint pour les embarcation mais le plus connu à faillit faire la fortune de la région: l’arbre à caoutchouc (ce n’est pas l’hévéa mais j’ai oublié le vrai nom d’où la simple appellation, arbre caoutchouc).
Parallèlement, nous avons aussi soulagée nos quelques (vraiment pas nombreuses) piqûres de moustique de façon naturelle.
6. Le farniente
Est ce la jungle et son calme ou la jungle et sa baby sitter? Peu importe, nous avons eu également du temps pour ne rien faire. Lire un livre, discuter sans enfant autour, boire un soda tranquille ou encore construire une sarbacane que nous oublierons dans un taxi quelques jours plus tard.
7. Conclusion
La jungle, c’est aussi bien pour les grands que les petits.
Vianney aurait du essayer les witchity grub ici en Australie.
Ils sont deux fois la taille des gros vers que Vianney a deguster et se mangent crus (les aborigènes semblent les seuls a les apprécier sous cette forme) ou cuits (tout aussi infames).
Woman versus wild
Ta prochaine mission, tu en trouves, tu en congèles et tu arrives à passer la frontière australienne (pas du tout surveillée) pour nous en rapporter afin que Vianney puisse goûter. Ou alors, nous attendons 3 ans de pouvoir remettre les pieds en Australie et il goutera.
Des wittechy grub surgelés? Fallait y penser! Mais il faudrait normalement les manger crus. Il faudra que j’essaye de passer la douane Francaise. la douane australienne s’en fout qu’on exporte ces verres qui parasitent les acacias. 🙂
Ils ont le gout de noisettes malgréleurs tailles!
Bon appétit Vianney!
Les vers étaient-ils vraiment délicieux et au goût de noix de coco? Quelle était l’alternative de nourriture pour toi Aude?
Sinon, marcher dans un « lac » de boue, je pense immédiatement au sangsue… brrrrr
Mais sinon, ça a l’air top! Y’a aussi la même chose ici au Nord du Cambodge, partir avec un guide pour faire du trekking dans la jungle.
Les vers étaient vraiment bons selon Vianney et il en rapporté aux autres guides qui étaient vraiment content. Mon alternative était tout simplement d’attendre le repas du soir, fade mais facilement mangeable. Pour les sangsues, sache que j’y ai pensé aussi et il n’y en a pas, ou en tout cas, il n’y en a pas là.
Si tu as l’occasion de le faire au Cambodge, je te dis fonce, il n’y a pas de bestiole affreuse qui font peur. par contre, si ton guide ne parle que cambdogien, cela doit gâcher une partie du plaisir, quand même.
Ma chère Aude, je crois que nous n’avons pas la même définition de « bestiole affreuse ». Pour moi, une araignée est déjà une bestiole affreuse! Et je viens de voir les « animaux » de la jungle, donc mis à part mon intérêt réel de découvrir la nature et ses habitants, je préfère de loin être dans la savane et voir des lions ou guépards etc que de voir les insectes… je crois que j’ai développé une vraie phobie pdt que toi tu as développé une peur accrue des avions apparemment.
Je t’accorde que la jungle n’est pas l’endroit où tu vois les animaux les plus exceptionnels, la savane est plus adaptée surtout qu’il n’y a aucun arbre pour se cacher. Par contre, nous pouvions y voir des tigres mais c’était une marche de 2 jours sans aucune garantie, personne n’a voulu la tenter. Mais je t’assure que là où nous dormions, il n’y a jamais eu de bestiole, même des araignées!
Bonjour les explorateurs!
Nous suivons vos pas dans la jungle sans perdre un instant…..bonne route !
Et que font-ils avec le bois qui coule, puisque pas des avions?
La jungle parait presque mieux que Paris!
Mieux que Paris? Michèle, sérieusement? Depuis que nous voyageons, rien n’a été au niveau de Paris malgré que je la critiquais pas mal avant mon départ. Mais après 13 mois loin d’elle, j’ai oublié ces petits défauts et je ne me souviens que de ces nombreuses qualités. Notamment une, que Iquitos n’aura jamais et qui pourtant est indispensable: de la bonne nourriture!!!!(ai je dit que c’est devenue un vraie obession pour moi? en ce moment, je rêve de boursin (bien sur) et de quenelle à la sauce blanche)
et quel gout à l’eau qui coule des arbres? Et le petit Théandre tout seul sur sa tyrolienne, qu’il est brave. Finalement rien de tel que l’Amazonie, ça me fait plus que rêver, je vous envie.
L’eau est très bonne et très fraîche. T’inquiète pour Théandre « même pas peur ».
Des fourreaux pour l’épée
Pourquoi les francais appellent-ils le « zip-lining » de la tyrolienne?
Michou, l’Amazonie apres le Soudan?
Nous sommes français alors nous parlons français. C’est plutôt les anglais qui devraient changer leur appelation car tyrolienne vient de la région de Tyrol où fut installée les premières tyroliennes. Voilà.
Bravo vous avez retrouvé l’usage et l’utilité du gros orteil. Le piège était prévu pour quel animal? Des tigres en Amérique du Sud? Je n’en avais jamais entendu parler, je regarde sur Google et je confirme ou pas.
Ca y est, les jaguars ont été surnommés tigre par les premiers colons et comme ils n’avaient pas Google, cette appellation est restée.