17- 18 mai
Vianney et moi n’étions pas très frais lorsque nous avons du prendre l’avion pour quitter ce que nous pourrions presque appeler « notre » île, mais même les meilleures choses ont une fin.
Nous avons hésité à faire un article spécial pour le bilan de l’île de Pâques car officiellement, elle appartient au Chili mais officieusement les habitants rejettent totalement ce pays colonisateur. Ils ont obtenu d’être considéré comme « île spéciale » afin d’être différencié des chiliens.
Finalement, nous n’allons pas le faire car nos articles retraçaient réellement nos états d’âmes et ce qui vaut la peine d’être vu ou non (je ne crois pas qu’il y en ait, tout mérite d’être un coup d’œil).
Nous avons adoré l’île de Pâques autant pour son ambiance que pour les choses à faire. Nous y sommes restés longtemps et avons par conséquence, une vision différente de la plupart des voyageurs. Nous avons apprécié chaque moment, nous avons pu prendre notre temps pour tout faire et nous avons passé beaucoup de temps à nous détendre.
Si je ne devais faire qu’une critique à cette île, ce sont les prix que je trouve prohibitifs et la lenteur du service. Mais ce sont peut être ces inconvénients qui permettent à l’île de dégager cette sérénité et cette quiétude. Pour tout vous dire, nous ne retournerons surement jamais voir les Moais et pourtant cela ne nous déplairait pas.
Cela dit, peut être que si ma maman et Noé n’était pas venu égayer la fin de notre séjour, peut être que nous aurions connu un peu la lassitude et d’ennui.
Photo très bien cadrée, prise par Noé
Finalement, nous décollons vers la vraie Amérique du Sud, vers Santiago de Chile. Le vol est difficile, avec beaucoup de turbulences. J’étais même incapable de mettre un film à Noé, Vianney n’en menait pas large non plus. Après réflexion, l’avion ne bougeait pas beaucoup plus que d’habitude, je pense juste que nous commençons à être vraiment anxieux dans l’avion. Si les vols deviennent tous des supplices, ce n’est pas très bon signe pour le reste de notre voyage.
Le réveil à Santiago est douloureux. Nous ressortons pull, manteaux , chaussettes et les bottes pour tout le monde n’aurait pas été de trop.
Quel beau temps!
Pour cette dernière journée à 5, nous avons décidé de la consacrer aux enfants plutôt qu’à la ville. L’objectif de la journée sera le MIM. Une sorte de cité des enfants.
Le seul problème est qu’une fois que vous avez pris le métro pour y accéder, la marche est relativement longue et pas dans le meilleur quartier.
Il y a quand même quelques « œuvres » à regarder
Mais arrivé sur place les enfants sont ravis et ne savent pas où donner de la tête. Nous y sommes d’ailleurs resté jusqu’à la fermeture avant d’affronter la pluie pour renter.
Le « chantier » comme à la Vilette, mais en moins bien
Très intéressés par un cour sur la flotabilité
Apprentissage du système de balance
Après avoir été trempés par le passage « malencontreux » de voiture dans le caniveau, un taxi est apparu tel un saint.
Pour le dernier repas de ma maman et Noé, nous avons goûté au Spécial Whooper guacamole ! Et comme je disais précédemment, le guacamole a un potentiel insoupçonné !
Brrr aussi froid que chez nous. Je vois Michèle avec son manteau et vous semblez gelés. Un vol secoué comme vous avez eu trop pour moi, je serais au tapis. Je vois une photos de Théandre sur une carte de l’Araucanie, j’ ai vu quelque chose sur cette région qui veux être indépendante du Chili. Le peuple Mapuche, il y a même des français qui on élu un roi ou empereur des Mapuche je ne sait pas si l’orthographe est juste. Mais je sait que c’ est Araucanie!.. Cité des enfants ça ma rappelé d’aller à la cité des enfants à Paris avec Vianney et Théandre. Vivement la suite de la quasi quotidienne. Bisous Anne
Pour le français roi de l’Auricanie, c’est Orélie-Antoine 1er Aka Antoine de Tounens. En gros ça a pas marché !