Entre les arrêts « touristiques, il y a la route et celle là peut être magnifique (même si après 2h de route et 100 rizières; l’habitude prend le dessus).
Surtout que la route n’a plus rien à voir avec la piste d’il y a quelques années, seuls certains tronçons près de Konglor sont en piteux état sinon ça roule!
La route traverse la pleine mais aussi une montage extrêmement pentue dont le sommet abritait la surprise. Notre cher Lonely Planet, malgré sa soit disant mise à jour, n’est pas vraiment à la pointe de l’actualité depuis le Covid et toutes ses fermetures, nous y sommes habitués. Là, en l’occurence, il n’était pas au courant d’un super hôtel au sommet de la montagne avec un super circuit de tyroliennes à travers les arbres.
Nous avions prévu de faire le circuit le lendemain matin lorsque nous avons réalisé que nous n’avions pas les chaussures adaptées! Comme certaine le constate, nous sommes quasi exclusivement en tongue, nous n’avions pas prévu de déagrément. Nous avons donc été obligé d’acheter de magnifiques baskets histoire de faire la tyrolienne et de rajouter du poids dans nos sacs. (en tout cas c’est ce que je pensais mais j’en ai profité pour jeter les miennes trouées de partout et Théandre se les ait fait voler 3 jours après, seule Mélusine reste donc avec ses 2 paires)
Peu de textes, beaucoup de photos mais peu de choses à raconter sur ce loop, beaucoup plus de choses à voir.
Nous terminons ces 4 jours avec des fesses en compote et de petites crampes aux mains mais avec une vrais satisfaction de l’avoir fait. Nous craignions que ce soit trop de route et trop long pour les enfants, ce fut quelque fois le cas mais pas assez pour qu’ils ne veuillent plus jamais en faire. Je craignais de conduire sur les routes asiatiques, ce fut une belle découverte et un vrai plaisir malgré les camions, les scooters et les autres moyens de locomotion divers.
Nous avons fait cette route hors période de pluie et avec le soleil la journée, nous avions donc des conditions optimimum, si ce n’est pas le cas, je pense que l’expérience peut vite être cauchemardesque.
Nous rendons les scooters vers 17h avant de prendre un nouveau bus de nuit.
Les conditions sont plus… spartiates :). Impossible de se tenir assis, impossible de s’allonger en totalité, impossible de mettre nos petits sacs à dos autre part que sur nos pieds (ce n’est pas tout à fait vrai, nous allons les refiler aux enfants de façon totalement arbitraire) et surtout impossible de se tourner!
Les couchettes sont encore doubles mais leur largeur ne doit pas dépasser le petit mètre. Les enfants ayant tenus à être ensemble, Vianney et moi avons tenté de coordonner nos retournements au mieux jusqu’au moment où… j’ai raté un retournement et me suis retrouvée coincée entre la fenêtre et les jambes de Vianney. Pas moyen de me lever pour cause de plafond trop bas et pas moyen de pousser Vianney par manque de force.
Si je rajoute à cela la texture faux cuir pour les sièges et mon short comme habillement, vous comprendrez que le pire des désagréments fut de devoir me « décoller » régulièrement de ce qui me servit de lit.
Ce fut une vraie expérience 🙂 qui dura 6 heures.
L aventure, c est l aventure! Du bus, du scoot, des heures de trajet, un coup de coeur,du fun … merci pr ce partage, super chouette!!
Je te confirme, sans la belle route goudronnée et sous la pluie, ce n est pas la mm expérience. Engueulades de couple assurées bisous
🙂 les embrouilles ça passent encore, c’est plutôt les chutes le problème
Vous faites une nuit complète de temps en temps?
Enfin des chaussures ! Incroyable !