3 août
Le train des nuages ou « El tren a las nubes » nous a été conseillé par Claude, par les employés de l’hôtel de Las Leñas et par notre fidèle guide; nous savions donc que coute que coute, nous allions y aller.
La particularité de ce train est de traverser des paysages magnifique et « arc en ciel » tout en montant à plus de 4600m d’altitude. Seul un train en Chine monte un peu plus haut en dépassant les 5000m.
Le train ne circule que deux fois par semaine et pour une fois, chose extraordinaire, nous étions arrivés le bon jour puisque le départ était le lendemain!
Arrivés devant la gare pour acheter nos billets, nous avons quand même été un peu échaudés par quelques points importants dont nous étions peu informés.
Le prix est très élevé (même pour des français), le train part à 7h et revient à 23h, soit 16h de voyage(!) et dernière chose, nous passons sur des ponts qui ne m’enchantent guère.
Malgré tous ces points négatifs, nous voulions quand même tenter le coup du train et à part les sièges plutôt inconfortable après autant d’heures de train, nous ne l’avons pas regretté.
Comme prévu, nous sommes arrivé au train avant le lever du soleil et comme nous le supposions, les touristes sont les plus nombreux. D’ailleurs, le hasard, nous a placé en face d’un couple de françaises qui nous ont largement aidées à passer le temps. Nous n’allons pas vous cacher que 16h, c’est quand même long.
Nous avions bien été mis en garde la veille contre le mal d’altitude et les gentilles dames qui nous ont expliqués rapidement certains décor n’ont également cessés de nous le remettre en mémoire.
En plus de l’eau à volonté afin de bien nous hydrater, nous avons eu le droit aux feuilles de coca. Idéal pour les maux d’altitude, contrairement à ce que nous pensions, elle ne se mâche pas mais se garde dans la bouche pendant au moins 45 min.
Franchement, ça n’a aucun goût et je ne sais pas si nous a vraiment aidé à supporter l’altitude vu le mal que nous avons eu pour nous remettre de ce petit « voyage ».
Les Argentins prévoyant toutes les situations, deux ambulances nous suivaient en cas de malaise plus important.
Je vous rassure, il n’y en a pas eu besoin.
Pour arriver au point culminant du circuit, nous avons traversé beaucoup de décors quelconques mais également des paysages que nous n’avions pour l’instant jamais vu.
Arrivés au sommet de la montage, nous faisons un aller retour sur un pont que je n’ai pas aimé du tout, du tout.
Puis, nous nous arrêtons et sortons dans le froid et le vent afin de dépenser notre argent auprès de tous ces pauvres « Andins » qui vivent dans ces contrées lointaines dont les seules ressources sont les ventes aux touristes d’objet du coin.
Vous trouverez tous les classiques: bonnets, panchos, pulls en lama,…. et ils vous maintiendront que c’est fait sur place par des petits artisans locaux qui travaillent dans le froid et le noir.
Vous n’avez vu aucune habitation à des km, vous vous dites que ces pauvres familles ont du faire des km pour venir vendre trois fois rien et par conséquence, vous cédez en achetant quelques souvenirs.
Les prix ne sont pas élevés, les vendeurs ne sont pas oppressants et vous avez tellement froid que de toute façon, vous ne tenterez aucune négociation.
En réalité, nous découvrirons exactement les mêmes souvenirs dans une ville voisine où la vraie origine nous sera dévoilée. La France fait appel à la Chine, l’Argentine au Pérou. Mêmes les pauvres andins sont trop chers.
Le froid n’est pas le seul facteur qui accélère vos prises de décision. Le manque d’air se fait sentir. A peine quelques mètres parcourus et nous devons reprendre notre respiration. Aucun de nous deux n’est prêts à monter l’Everest, cela est sur.
Le retour du train sera long et nous ne serons plus aussi en forme. Les parties de cartes avec nos voisines d’en face ou le film pas trop qui a été diffusé diminuera un peu l’ennui de la descente mais quand il fait nuit noir, il n’y a quand même pas grand chose à faire.
Arrivés en bas, il est presque minuit et je me sens tellement nauséeuse que je ne peux même pas manger. Vianney y arrive mais le lendemain nous déclarerons forfait tous les deux.
Nous avons des courbatures à cause des sièges peu confortables et ce sentiment de faiblesse omniprésent. Heureusement que nous n’avions pas Théandre car je ne sais pas comment lui l’aurait vécu et surtout comment nous aurions pu dormir comme nous l’avons fait le lendemain.
Malgré tout, je conseille sans hésitation le train dans les nuages.
En plus, à la fin, vous recevez votre joli diplôme.
J’ai bien regardé partout, mais je n’ai pas trouvé l’intrus. Etait ce un cancrelat, une souris, un chat ou un éléphant?
Pour le « pauvres Andins » avez vous verifié si ils ne montaient pas sur le toit du train pour l’allée et le retour. Pauvres, mais peut etre débrouillards? qui sait? http://0.tqn.com/d/gosouthamerica/1/7/f/I/1/19092974train.jpg
Et dire que le train a couté la vie a 400 travailleurs et qu’une fois terminé… son besoin etait devenu obsolète avec les nouvelles routes. Sa seule raison d’être est le tourisme.
Il est quand même surnommé « the world’s scariest rail ride ».
Imaginez le conducteur de train espagnol ici pour le trajet…
Ok, je te donne un indice, regarde bien le dernier wagon du train…
J’ai « zoomé »… On dirait la voiture de mickey accroché a l’arriere du train? Est ce possible? Peut-êter Donald, ou même Goofy?
En réalité, c’est un des personnages de « Cars », souvenir de Théandre dans notre poche!
J’imagine que le train dont vous parliez en Chine est celui pour aller au Tibet! J’ai une copine qui l’a prise et elle a fait un « malaise » car elle a voulu respirer par la fenêtre à une hauteur trop haute et s’est presqu’asphyxiée!
exactement ce train, en plus celui ci dure plusieurs jours. Le notre ne durait qu’une journée.
wow…chouette voyage!…Plus que quelques heures avant le D_day…!
Quel voyage merveilleux et quels paysages splendides… Comme toi, Aude, je n’aime ni les ponts ni les telepheriques (ni les avions, ni les tunnels) mais pour voir ca, braver sa peur vaut la peine.
Je me souviens d’un petit train aux banquettes de bois, tres inconfortables, quelque part dans les Andes (Daniele sait sans doute ou) Nous n’etions pas suivis par des ambulances mais il y avait des masques a oxygene attaches au plafond. Je ne crois pas que ce soit le meme train que le votre, je me serais souvenue des ponts!
DAnièle n’a pas encore répondu mais ça ne saurait tarder
Le train au Pérou de Lima vers Huancayo.
Il y 30 ans,on nous le vendait comme le train le plus haut au monde. Il n’y avait pas Wikipedia pour vérifier, et c’était difficile de voyager avec les encyclopédies….
Mais il y avait une petite infirmière en uniforme blanc et des bouteilles d’oxygène qui étaient peut-être vides?
TE connaissant, je sais que tu as vérifié, donc finalement quel est le train le plus haut du monde? Même wikipedia peut avoir tort.