4 au 11 octobre
Voilà la troisième et dernière partie de notre petite semaine dans la jungle. Comme vous l’avez peut être compris, nous l’avons fort apprécié et nous en garderons des excellents souvenirs (exceptés la nourriture qui était plus que passable).
J’ai parlé des enfants, des adultes, mais il manquait le troisième acteur, ou plutôt la troupe d’acteur: les animaux.
Nous sommes en pleine Amazonie, c’est à dire qu’il ne suffit pas comme au zoo de tourner la tête pour voir tous ce que nous voulions. Il a fallu marcher, regarder, scruter et, quelque fois, abandonner.
Oui, abandonner, car souvent voir les singes ou encore les dauphins roses (ceux là nous ne pourrons que les imaginer), consiste à à tourner la tête de gauche à droite pendant un certain temps et de ne voir à la fin que des arbres ou un peu d’eau bouger.
Heureusement, il y a tout les autres habitants de la jungle: les insectes, les grenouilles….
Je tenais absolument à voir une anguille électrique. Ces anguilles qui peuvent atteindre 2m ont la spécificité de pouvoir émettre un courant électrique de plus de 500V. Ca vous tue un homme en moins de 2 et ça leur permet aussi de chasser très facilement. Pour y arriver, nous avons marché plus de 2 dans un chemin, très, très boueux.Ce ne fut vraiment pas une partie de plaisir. Surtout qu’à la fin; rien. Les anguilles n’étaient pas à leur endroit habituel. Les aléas de la jungle.
Vianney y est donc retourné l’après-midi pour 4h de marche aller retour et là, il a été servit. Voilà donc, à quoi ressemble une anguille électrique.
Mais quelque fois, voir les animaux était plus facile. Surtout, lorsque nous nous rendons dans une réserve de single, par exemple.
Et quelque fois, ce sont les animaux eux même qui viennent à nous.
Ou au pire, même si nous n’avions rien vu dans la jungle, nous aurions pu nous rabattre sur ce qui, selon moi, est le spécimen de chat le plus gros de la jungle.
Ou, un petit ours entièrement fabriqué par les vétérans d’Irak offert par un gentil américain à notre gentil fils.
Ah, j’oubliais, nous pouvions aussi observer les oiseaux, que les oiseaux, mais même dans la jungle, les volatiles, ce n’est pas mon truc.
Heureusement que tu précises, « Le chat le plus gros de la jungle », parce que Fifi est au moins le double malgré son régime sévère; elle a perdu en 1 mois au moins 300 gms (je trouvais ça peu, mais l’infirmière était en extase devant ce résultat inouï d’après elle!).
Votre petite semaine a l’air idyllique à tout point de vue!
Je n’avais pas vu ni les singes, ni les lézards ni grenouilles, mais oui les dauphins, oui, on les a vus. Pauvres dauphins qui nagent dans une eau boueuse. 🙁
Le seul animal insolite est bien sur le petit ours de Théandre…..
Un ours « feral » en Amazonie. 🙂
Fifi est au régime! Plus de petit encas au milieu de la nuit? Et Rooney?
Vous voilà presque sur les traces de grands photographes de Geographic Magazine ou Ushaïa avec Nicolas Hulot. Trop beau les photos au téléobjectif des gros animaux mais les petits sont impressionnant. J’imagine très bien aussi la moiteur de Rio en été au Carnaval c’est comme l’Amazonie. Donc le choix d’être ou la chance du pot a Rio en Août étais parfait. Vous avez des mines resplendissante. J’ai adoré l’attirail de Théandre, Robin des Bois, style parisien vu la pose de Théandre.je vous embrasse très fort. Ont suit la quasi quotidienne avec impatience. Se suivent et ne se ressemblent pas . Toujours une telle fraîcheur. Bisous Anne
Est-ce un « spider-monkey », le singe sur votre premiere photo?
Sérieuse, tu as reconnu?
Les oiseaux ne sont pas ton truc, Aude. Je me demande si les Galapagos te feront changer d’avis…