Lombok sengigi 4

26/10

Nous quittons Gili Air, petite île au sable fin et aux eaux turquoise le jour d’une fête musulmane (elle m’était totalement inconnue donc me demandez pas le nom), aucune petite cariole sur les routes pour nous accompagner jusqu’au port sans petit déjeuner dans le ventre (ici, fête veut dire très très peu de personnel).

Même sous le soleil, la marche est assez rapide et nous embarquons sur un slow boat (les fast boat sont définitivement finis pour moi, mon estomac a pris une journée entière pour s’en remettre).

Ca le détent de la fausse musique

Théandre s’occupe en écoutant de la musique imagianire sur un téléphone factice et nous arrivons finalement au port de Lombok.

L’arrivée au port de Lombok fut assez rapide.
Aussitôt arrivé, aussitôt reparti pour Sengigi, ville plus au sud de Lombok.

La route est bourrée de virages aveugles à flanc de colline. Ce n’est pas que je ne fasse pas confiance au chauffeur, mais je dois admettre qu’il est un peu rapide.

Nous choisissons par erreur un hôtel un peu excentré et de plus mal entretenu. Il y a un accès direct à la plage mais la mer (ou l’océan me direz vous) est  très fort et l’eau pas très propre.

Là, les détritus ne sont pas visibles

Il y avait quand même un petit bateau pour jouer

Une petite mangue fraich eet ça repart

Lombok est une petite île où il n’y a pas grand-chose à faire (soyons honnête) et qui est plutôt mal desservie par les transports. Dans cette île, il y a deux catégories de voyageurs, nous (et les surfeurs qui rentrent dans la même catégorie que nous), qui n’avons pas besoin de super confort et qui ne voulons pas dépenser une fortune en hôtel et les autres, ceux qui viennent en courtes vacances pour rester dans leur hôtel. Pour eux, il y a tout, les supers hôtels, les supers restaurants et même le terrain de golf. Pour les autres, il n’y a pas grand-chose.

Partant de ce constat, nous décidons de louer une voiture et d’affronter nous même les routes de Lombok. Même si je me suis laissée tenter par un essai, cela ne fut pas très concluant. La conduite à gauche, ça va, les clignotants à droite, moins (résultat j’ai mis beaucoup de fois mes essuies-glaces mais je n’ai jamais réussi à mettre les clignotants), et éviter les scooters, voitures , camions, fossés dans la route (à ce niveau là ce n’est plus des nids de poule, ce sont des fossés), j’ai vite abandonné. C’est donc Vianney qui s’y est collé, plutôt bien d’ailleurs, à la fin du voyage il a même réussi à mettre ses clignotants.

Une fois la location assurée pour le lendemain et avoir bien mangé, nous nous sommes couchés tôt avec comme compagnon un lezard géant.

Je vous assure qu’il était énorme