5 juillet
Nous voilà de retour sur la côté uruguayenne, à Montevideo, la capitale pour être précise.
C’est assez amusant car l’Uruguay n’étant pas très grand (je pourrais presque dire petit), tous les touristes font les mêmes arrêts et les mêmes trajets. Autrement dit, nous rencontrons à Montevideo les mêmes personnes que nous avions rencontré la veille. (notamment Mounir et Marie qui nous sauveront le coup le jour d’après).
Mais revenons à notre ville. Montevideo est une ville qui attirait les Argentins et les Brésiliens. Depuis la grande crise de 2001 où l’Argentine s’est déclarée en faillite, l’Uruguay (et sa capitale) a subit le même sort et le manque d’activités est frappant. La ville (comme tout l’Uruguay) cesse quasiment son activité en hiver pour se concentrer sur l’été. Ils ne le regrettent même plus, c’est désormais leur façon de vivre.
Résultat, notre visite a été quelque peu spéciale.
Notre petite famille d’un côté et les jeunes amoureux de l’autre n’ont pas eu la même vision de la ville car ne l’ayant pas fait ensemble, nous ne l’avons pas fait ensemble.
Alors qu’Aude et Wish commençait la visite par la vieille ville, ils ont eut la chance de voir un quartier animé et bondé de locaux. Nous avons fait le choix d’y aller l’après-midi (précisions que nous sommes samedi) et voilà ce que nous avons eu la chance de voir.
Un quartier de la ville très mignon avec des bâtiments anciens et globalement bien entretenus mais, bizarrement, étrangement, tout à fait vide.
A Montevidéo, c’est comme si la vie s’arrêtait à 14h le samedi pour ne reprendre que le lundi matin. Nous y avons trainé jusqu’au soir, en se disant que la vie nocturne allait peut être nous étonner. Mais finalement, la solitude dans les rues d’Amérique du Sud nous a fait peur et nous avons pris un taxi afin de renter au plus vite.
Heureusement, nous avions rentabilisé notre matinée en visitant le quartier le plus moderne de la ville.
Et c’est là, que l’Uruguay est surprenante. D’un côté, le modernisme, la mondialisation avec cette mode du cadenas ou encore des spectacles d’Hello Kitty (Locotiti selon notre progéniture) et de l’autre des chevaux comme camion poubelle.
Pour ce qui est d’Hello Kitty, si vous vous demandiez si j’en parlais comme ça ou pas. Et bien, non, j’en parle car nous avons eu la chance d’y assister et de voir Hello Kitty et tous ses amis. En comptant Théandre, il y avait deux petits garçons dans la salle.
Le rêve de Théandre était de pouvoir la toucher afin de voir si LocoTiti était douce et si elle pouvait parler malgré son absence de bouche.
La foule eut raison de notre envie de faire plaisir à notre fils.
Après une soirée à jouer au Rami 71 (pour changer du UNO), nous quitterons la ville dés le lendemain.