Moules et fromage…quoi de plus? 2

26 mars

Notre voyage sur l’Ile du Sud s’annonce très différent de celui sur l’île du Nord. L’île a beau être un peu plus grande, elle n’accueille qu’un quart de la population du pays.

Cela veut dire qu’il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de nature. Alors que dans l’île du Nord nous avions tellement de choses à voir que nous avons du faire des choix, l’ile du Sud ne nous posera pas ce genre de dilemme.

La première « grande » ville a proximité est Nelson. Nous devons y aller pour faire des courses mais également pour nous renseigner sur les activités à faire dans la région car nous n’arrivons pas à nous y retrouver.

Nelson est une ville sympathique dont sa seule spécificité est d’avoir une église ancienne de type Art Déco. Depuis notre visite de Napier, le mot « Art Déco » attise tout de suite notre curiosité. Nous avons été plus que déçu en arrivant en haut d’au moins une centaine de marches et de trouver cela.

Aucune idée de ce qui était art déco la dedans. Cela nous aura quand même permis d’expliquer à Théandre que non, la grande truc accroché à l’intérieur n’est pas une épée; c’est une croix. « oui, mon chéri, nous sommes surs ».

Le i-centre nous a dit que la plus belle chose à voir dans le coin était le Abel Tasman Natioanl Park. Le problème est que marcher est le seul moyen d’y aller. Avec un enfant, cela paraît compromis. Après réflexion, la gentille dame nous informe que nous pouvons y aller en kayak. Parfait. Ah, les enfants sont interdits. Nous réfléchissons. Nouvelle idée, vous pouvez faire une balade à cheval. Okay. Ah, mince les enfants y sont aussi proscrits.

Après maintes réflexions, cette gentille dame (dont le métier est, je le rappelle, de renseigner les touristes) nous propose enfin quelque chose de correct. Prendre un taxi boat vers une des nombreuses plage de la Tasman Sea et faire un petit treck dans les terres. Une marche dont un enfant est capable, bien entendu.

La Tasman Sea est toute la côté Nord Ouest de l’ile du Sud. Classée en tant que parc national, les voitures sont interdites et il accueille les randonneurs du monde entier.

Maintenant que nous savons ce que nous allons faire, nous pouvons avancer vers le point de départ de notre expédition de demain.

La Belgique doit être totalement inconnue pour nos amis Néo-Zélandais car ils ont osé auto- baptiser une de leur ville de pêcheur :

La capitale de la moule!

Nous sommes quand même tombés dans le piège et nous nous sommes arrêtés pour en manger.

Mais la vraie surprise, ce fut en face. Dans cette ville qui doit avoir 3 restaurants et aucune poste, il y a un vendeur de café autrichien. Jusque là, rien d’étonnant dans ce pays crées par l’immigration (un immigré arrive toutes les 29 minutes). La chose surprenante est qu’il vent du fromage de Hollande. Du vrai fromage comme les deux garçons n’en avaient pas mangés depuis notre départ.

Vianney grimace mais peut manger de tout, par contre Théandre, il est plus exigeant. Déjà en France, il n’aimait pas le babybel ou le boursin. Ici, il en a goûté beaucoup mais aucun ne lui convenait. Je peux vous dire que ça lui manquait!

LE fromage!

Après avoir roulé un peu, nous nous sommes arrêtés tôt dans un camping en pleine nature.

Sur la route.

Nous avons même retenté l’apprentissage du jeu des 7 familles. Sans succès toujours, mais nous persévérons.