Nous voilà donc à Hoi An, ville qui ne avons rajouté au dernier moment à notre périple et qu’ après coup nous aurions tellement regrétée.
Hoi an c’est un peu notre Luang Prabang du Viet Nam, notre coup de cœur. Remplie de batîments coloniaux aussi bien français que japonais ou chinois, Hoi An est une ville toute mignonne au bord du Mekong.
Tres touristique, elle à l’avantage d’être proche de la mer mais également des rizières et en plus, de disposer de supers bons restaurants.
Par contre, la mer était légèrement agitée pour se baigner.
Le vieux quartier de la ville est entièrement piéton, vous pouvez donc le découvrir à pied mais également vélo. Nous déconseillons ce deuxième moyen de transport car les distances sont très courtes et que vous ne serez plus qu’enquiquiner de lui trouver une place à chacun de vos arrêts.
La journée Hoi An regorge de choses à voir avec des visites guidées super bon marché et en français !
C’est ainsi que nous avons traversé le célèbre point qui reliele côté japonais et chinois de la ville. C’est sur pont que vous trouvez les mesures des innondations annuelles de la ville, la pluprat du temps, elle se contentent d’inonder le rez de chaussée des bâtiments mais certaines fois, elles vont bien au-delà du bras de Vianney.
Le plus intéressant étant le côté chinois avec ses anciennes maisons détenues par les mêmes familles depuis plusieurs générations. La plupart sont des anciens commerçants et certains se sont reconvertis dans l’artisanat notamment la broderie.
Honnêtement c’est magnifique, la broderie est parfaite et vous êtes surs que c’est bien made in VietNam. Et bien entendu, nous avons acheté une nappe qui pèse son poids et qui encombre encore plus nos sacs.
Il y a bien également beaucoup de temples, en faire le tour est impossible et leur entrée est payante, nous avons donc fait confiance à notre guide qui nous a orienté vers un temples chinois. A part le fait qu’il n’y a pas de moines, je n’ai pas vraiment vu la différence mais ma foi, il est très joli.
Après les marionettes d’eau à Hanoi, nous ne pouvions passer à côté le spectacle de musique traditionnel de Hoi An. Alors la musique est très jolie et les instruments inconnus mais ce qui est était trop chou c’était les danseurs avec leur déguisement. Regardez moi cette petite tortue, elle est à croquer.
Nos photos nocturnes ne rendent vraiment pas honneur à cette ville magnifiques. Les lampions sont partout, sur les bâteaux, dans les rues ; c’est superbe.
Suite au conseil d’un voyageur, nous avons le lendemain pour un excellent cours de cuisine. Après une petite visite au marché (où nous avions d’ailleurs mangé la veille), nous partons à la découverte des noix de coco d’eau.
Sur un petit bâteau coque, nos poids bien repartis entre les 2, nous partons à la recherche des crabes en profitant d’une petite balade en plein soleil.
Les crabes relachés (d’accord, cette activité est vraiment pour les touristes mais ça reste amusant), nous voilà partis en cuisine.
Beaucoup de plats à faire en pas longtemps mais quels plats !
On commence par le Pho, mais comme le chef dit lui-même, les meilleurs sont ceux des restaurants ; puis on enchaine avec la réalisation de notre propre de poisson et nos propres crèpes de riz !
Encore une fois, c’est mon péché mignon, j’adore ça et j’adore les faire et même si ce n’est finalement pas bien compliqué, je ne suis pas sure du tout que nous en refassions en France. Comme dit notre chef (oui encore), achetez en des toutes faites.
Les plats se sont enchaines, tous meilleurs les uns que les autres. Les enfants ont pu participer pour de vrai, c’était super sympa.
Nous tenterons de refaire au mieux les recettes à notre retour, sans conviction.
Malgré que Hoi An soit notre coup de cœur, sa grande ombre au tableau est la présence de rabbateur, partout, tout le temps. Cela n’atteint pas les marchés du maghreb mais c’est assez que éviter certains quartiers.