Plages et bord de plage de Geraldton à Kalbary 2

3/4 janvier 2022

Pour dormir, nous avons plusieurs choix, opter pour des « free camps » donc des zones de campings gratuites autorisées avec souvent des toilettes et quelque fois plus, des campings plus ou moins haut de gamme avec piscine, lessives, … ou des parcs nationaux. Nous avons tenté les 3 et chacun à ses avantages.

Pour nos premières nuits, nous avons souvent opté pour les vrais campings souvent en bord de plage, nos premières plages, pas les plus belles comparées à celles que nous découvriront mais propres, vides et immenses.

Notre premier camping est donc au bord de la plage, l’occasion de tenter la pêche sans succès.

Une bonne nuit et un bon petit déjeuner après, nous partons à la découverte de Geraldton connue pour son super musée et sa plage avec ses lions de mers.

Nous y avons donc ré appris que l’Ausralie avait elle aussi participé à la seconde guerre mondiale et que comparativement à sa taille, ses pertes étaient immenses. Ils ont notamment perdu un navire sur cette cote avec presque 500 marins à bord. Navire coulé par les allemands qui eux ont survécu mais fait prisonnier. C’est l’histoire du bateau Sydney qui est LE grand évenement de cette guerre et dont on nous parlera tout le long de la côte.

Le musée fermant à 15h nous avons du être efficace dans notre visite mais il est gratuit et super bien.

Cette ville sera également l’occasion de voir notre unique cathédrale d’Australie (je ne dis pas qu’il y en ait pas d’autres mais c’est la seule que nous ayons vu).

Par contre, pour les lions de mer, il faut avoir un peu d’imagination et une bonne vision.

Et pause sandwich encore et toujours (ok les vêtements ne concordent pas donc cette photo devait être un autre jour mais de toute façon les sandwichs c’est tous les jours alors l’idée reste la même :))

De Geraldton, nous avons foncé à Kalbary avec quelques arrêt sur le chemin notamment à Port Gregory et son célèbre lac rose ( et salé).

Puis nous avons eu de la chance de tomber sur un super camping en bord de mer avec au réveil; les pélicans…

… et son superbe banc de plage!

et au bout une eau translucide avec plein de petite requins et des raies, là, à nos pieds.

De là, vous êtes obligés de suivre la route de la place et les incitations vous arrêter son nombreuses. Nous étions encore des novices face au vent et à l’eau froide et n’avons profité que des vues superbes qui s’égrénaient. Les arrêts sont tellement nombreux que les noms nous échappent mais vous y verrez des falaises, des faux geysserts, des eaux turquoises, des vagues de surfeurs, tout sur la même route et peut être même dans la même journée.

Notre but était d’arriver au François Péron National Park pour passer la nuit et visiter le lendemain. Le problème est qu’en réalité, sans 4*4 le parc n’a quasiment aucun intérêt. Beaucoup de personnes nous ont rassuré en nous disant que ce n’est pas le mieux, espérons qu’ils aient raison.

Nous allons donc arriver dans dans ses paysages rouges de fer et y faire la seule route accessible en véhicule simple; celle qui mène à leur unique source d’eau chaude extrêmement bien aménagée.

La nuit n’allait pas tarder à tomber et chez les australiens, trouver un camping après 17h, c’est un peu compliqué (euphémisme). La mission s’est revélée impossible ce qui fut l’occasion de tester notre premier free camp. Nous étions quasiment seuls, la terre était rouge comme au Rwanda, le soleil était mangifique, le vent était absent. C’était magique.

Journées bien remplies mais quelques échecs quand même avec les tromatolites (plus anciennes pierres au monde) que nous n’avons pu voir car un terrible ouragan a détruit la seule jetée qui permettait de les voir.

Le premier télégraphe non visitable car le fils de la patronne était à l’hôpital (moi non plus je n’ai pas vu le rapport).

Les journées sont intenses et les photos se classent aléatoirement. Il peut y avoir quelques erreurs mais ce qu’il faut retenir est que les repas se ressemblent mais sont toujours aussi bons, les plages sont nombreuses et les décors magnifiques. Est ce que l’Australie nous a déjà séduit? Oui, et ce n’est que le début!

PS: j’ai oublié, sur la route il y a un aquarium hors de prix qui est l’occasion de voir tous les poissons de la région mais aussi de vous inciter à voir sur Netflix le documentaire Seaconspiracy. Je vous le conseille sans hésitation.