15 et 16 décembre
La Louisiane, fameux état vendu par Napoléon aux américains dont le piment, la Nouvelle Orléans et le jazz sont les éléments les plus connus.
Nous y arrivons par la ville de La Fayette. Ville connue pour son nom et sa vie nocturne, vie nocturne dont ne profitons rarement faute de motivation et de babysitteur. Sinon, peu de choses dans la ville elle même à part la super auberge de jeune (Blue Moon) dont laquelle nous avons atterrit.
Dans la cour de cette ancienne superbe maison individuelle, un bar, un groupe et de la musique. Nous sommes des habitués des motels, peu chers et beaucoup plus communs que les auberges de jeunesse, cependant il n’y aura jamais l’ambiance d’une salle commune ou de rencontres aléatoires.
Vianney veut une bière, Théandre veut danser alors nous allons jeter un coup d’œil au spectacle. Cela valait le coup, l’ambiance est super bon enfant et Théandre danse comme un fou.
Malheureusement, à 10h le couperet tombe. Les enfants ne peuvent rester plus tard dans un endroit où l’on boit et l’on fume. C’est surement comme cela que commence la débauche. Théandre est en larme, franchement c’était triste (les fois d’après, nous serons carrément interdit de bars ou de pubs, cela éviter les déceptions).
De retour dans la salle commune, un jeune homme charmant joue au piano et accepte avec plaisir de faire quelques morceaux pour notre fils. étonnamment, cela suffira à le remettre de bonne humeur.
Les différentes personnes rencontrées nous ont permit de définir nos activités du lendemain. A La Fayette, peu de choses se passent, mais autour…les activités sont plus nombreuses.
Nous commençons par un brunch à Breaux Bridge. Ce restaurant réputé est censé accueillir un groupe cajun pour une représentation. Les Cajuns sont les habitants historiques de l’état. Finalement, la serveuse s’était trompée et nous avons assisté (avant de partir) à un spectacle de musique je ne sais quoi loin d’être appréciable.
Le froid est bien présent mais le soleil éclatant nous encourage à balader dans les rues avoisinantes.
Il n’y a personne, tout est très mignon mais nous découvrons vite que nous sommes presque dans un bout de France. Des personnes d’un certain âge parlant un français d’époque tentent désespérément d’avoir une discussion avec nous et, surtout, le dimanche, tout est fermé.
Et nous nous dirigeons vers les marécages pour un tour en bateau.
Le « guide » charmant d’une trentaine d’années tentent de nous faire les explications en français. Comment lui dire diplomatiquement qu’il vaut encore mieux qu’il nous parle en anglais avec son accent du fin fond de la Louisiane, plutôt que dans sa langue qu’il dit maternelle.
Nous n’avons pas réussi donc nous posions nos questions en anglais et avions de temps la réponse dans la même langue. Sinon, nous tentions de comprendre son français qui ressemble à un vieux français utilisant l’accent canadien et les expression les plus typiques de ce même pays. Une autre langue, selon moi.
Nous avons tout de même appris la différence entre les marécages et le bayou. Ici, tout le monde parle du bayou. Il faut aller faire un tour dans le bayou, il faut aller y voir les alligators. Bêtement, je pensais que bayou et marécages étaient synonymes. Et bien, que nenni!
Les marécages sont les marécages et le bayou, un endroit du marécage.
S’il avait fait un peu plus chaud, la balade aurait été parfaite. Même de jour, nous pouvons comprendre pourquoi ces décors sont parfaits pour des films d’horreurs. Les bruits d’oiseaux, le calme, les jeux d’ombres, je m’imagine déjà là au milieu de la nuit en paniquant au moindre mouvement d’eau.
S’il avait fait un peu plus chaud, la balade aurait été parfaite. Même de jour, nous pouvons comprendre pourquoi ces décors sont parfaits pour des films d’horreurs. Les bruits d’oiseaux, le calme, les jeux d’ombres, je m’imagine déjà là au milieu de la nuit en paniquant au moindre mouvement d’eau.
Malgré le froid, nous avons eu la chance de voir un caïman!(vu de beaucoup plus près que dans la jungle péruvienne)
Nous avons terminé la soirée au Village Acadien. Les Acadiens et les cajuns ne sont qu’un seul et même groupe. Village typique pour ces maisons d’époque et ses explications sur la culture de la région.
Normalement, c’est pour cela qu’il faut visiter le village acadien sauf que nous, nous y sommes allés le soir à quelques jours de Noël; alors nous avons pu profiter d’un concert cajun (à défaut d’en voir un le matin) et des illuminations de Noël (certaines choses nous lassent à force de les voir pour la dixième fois, mais les illuminations, non ou du moins, pas encore).
Après cette journée bien chargée, nous ne pouvions que passer une bonne nuit avant de repartir, le lendemain, pour une dernière visite aux alentours, celle d’Avery Island et la fameuse usine Tabasco.
Il y a un mini musée et un mini film. On vous y montre les premières bouteilles de Tabasco ainsi que son origine et sa fabrication.
Historiquement, l’inventeur de la recette a suivit sa femme sur sa terre natale, Avery Island. Les piments y poussaient à profusion et il commença à en faire une sauce. Sauce qu’il offrait à ses amis qui adoraient. Il décida de la commercialiser et cela fut un succès. Aujourd’hui, les piments viennent plus de la petite île américaine mais d’Amérique Centrale. Cependant, la production reste la même et je dirais même, qu’elle est presque naturelle. Les piments sont mixés et macèrent pendant quelque années (je crois 3 mais c’est peut être deux) avant que du vinaigre y soit rajouté et que le tout soit embouteillé.
C’est cette partie qui m’intéressait le plus, visiter l’usine
Tabasco sort plus de 700 ooo bouteilles par jour et inonde pratiquement tout les pays du globe, et pourtant…. Et pourtant, l’usine est minuscule et ressemble à une petite PME de 70 personnes. Les commandes sont écrites à la main et au bout de 200m, vous avez déjà tout vu.
Nous n’avons pas été déçu, nous avons juste été super surpris. Chaque jour, ils changent la production (il n’y a pas que le Tabasco vert ou rouge dans la vie) mais tout semble si artisanal. C’est déroutant.
Par contre, il y a le double de personnes qui travaillent au service marketing, quand même.
C’est sous le soleil que nous avons quitté l’usine sans oublier de passer par l’énorme, magasin de souvenirs!
J’adore la mèche folle de Théandre, l’explication simple mais effective de la différence entre bayou et marécage et la description étonante de l’usine Tabasco! Incroyablement « familiale » cette petite PME monidale! Maintenat, dés que je mettrais deux gouttes de tabsaco dans mon tartare je ne m’nimginarai plus l’usine Tabasco comme l’usine de Coca Cola!
🙂
Je ne connaissais pas la différence Bayou et marécages. On apprend toujours. Très mystérieux
Paysage! On est un peu dans un autre monde. Odeur, couleur, les mousses et lichens. Un peu théâtral .
La force commerciale d’une petite usine et sa représentation dans le monde entier,
Je pense aux voitures a Détroit des monstres de grandeur qui parte en vrille. Et doive être sauvé a mon avis a court terme, par le contribuable. Chapeau au petite PME. Je ne voyais pas cela comme ça.
Mal au cœur pour Théandre le voir couper court dans son élan. De petite compensation vienne égrainer les petites ou grande déceptions. A la prochaine lecture.