Primer dia des escuela! 7

10 mai

Mon espagnol a beau s’améliorer de jour en jour, je m’excuse à l’avance si une faute d’orthographe s’est glissée dans le titre.

Pour ceux qui n’auraient pas mon niveau « excellent » d’espagnol, Théandre a fait aujourd’hui son premier jour d’école.

Je peux vous dire que cela faisait longtemps qu’il l’avait souhaité ce premier jour, mais nous n’avons jamais eu l’occasion de lui offrir. Lorsque nous y repensons, nous avions déjà eu deux occasions. A Adélaïde (Australie) mais le coût quotidien était vraiment trop élevé et à Toowoomba (Australie) où nous ne nous sommes même pas renseignés. Théandre réclamait tellement l’école que j’avais (Vianney n’était pas d’accord avec moi) peur de l’y laisser que quelques jours et que sa déception en partant me fasse trop de peine.

Mais aujourd’hui, c’est différent. Théandre a grandit, nous aussi et à l’île de Pâques, il n’y a pas grand chose d’autres à faire.

Parmi nos multiples connaissances de l’île, nous avions appris que l’école Montessori, ouverte il y a seulement un mois, accepterait peut être de prendre notre fils pour une journée. Malgré qu’avant d’y être, ce n’était pas sur à 100%, Théandre était déjà suréxcité. Impossible de prendre une photo correcte de lui lors de son premier jour d’école.

Arrivés sur place, la propriétaire de l’école est un peu surprise de nous voir, nous prévient que les 9 enfants de la classe ont 9 ans mais acceptent sans réserve d’accueillir notre petit communiste (surnom que lui a donné une gentille Rapa Nui et que j’aime assez).

A peine accepté, les chaussures fut vite retirées et les bisous d’au revoir furent fatalement oubliés.

Sa classe

Après une heure à attendre au restaurant attenant, j’ai jugé que je pouvais partir. Vianney a préféré rester, au cas où.

Lorsque je suis revenue, c’était l’heure de la cantine. Le temps d’une photo et notre fils nous rappelle à l’ordre « Je suis à l’école. Sans papa et sans maman. Tout seul ». Même pas 4 ans et un besoin d’indépendance de plus en plus pressant. S’il pouvait nous pousser sous les roues d’un avion pour pouvoir le prendre tout seul, je pense que ce serait déjà fait.

Nous ne savons pas vraiment ce qu’il a fait au cours de cette journée. Un peu de pâte à modeler, de la peinture et surement plein de câlins avec toutes ses petites filles heureuses d’avoir un « bébé » avec elles mais il s’est surtout beaucoup amusé. Nous avons du le consoler lorsque la journée fut terminée.

Avec soulagement, il ne nous demande pas d’aller à l’école plus souvent qu’avant; il nous demande même moins souvent tellement il est content d’y être allé. Mais maintenant que l’expérience a été faite, nous tenterons de la réitérer.

Seul bémol, lorsqu’il reviendra en France dans une école normal; le choc de ne plus être le roi sera dur, très dur!

Une fois sur la route, la chute fut rapide.

Nous avons eu le temps d’aller manger un petit quelque chose (au moment où nous voulions manger nous avons rencontré la prof de français, cela a retardé notre pause déjeuner de quelques heures. D’ailleurs pour la petite historie, cette jeune prof des écoles, Bénédicte, à notre âge et enseignait dans mon école primaire (Immaculée Conception, 12ème); elle connaît même certains de mes profs! Ce n’est pas fou quand même!)

Un hamburger à l’île de Pâques

Mes premiers fajitas!

Puis, nous sommes allés nous balader; comme chaque jour.

Un tour chez le marchand de glace

Un tour dans la ville

Un tour au parc…

… toujours éternellement vide.

La soirée s’est terminée dans notre hôtel avec notre nouveau voisin de chambré, Julien (qui travaillait à Euronext en tant que IT et qui connaissait (de vue) Oliver, le père de mes neveux et nièces; le monde est petit).

Photo qui n’a aucun rapport avec le texte mais c’est pour garder des traces de l’évolution de la collection de trains

Ce fut une très belle journée avec plein de rencontres, pleins de bons moments et même du soleil.

Passer 10 jours à l’île de Pâques parait finalement être une bonne idée.