Roches en tout genre 3

28 mars

Comme je vous l’ai déjà dit, l’île du Sud, c’est plutôt vide. A part regarder la nature, il n’y a pas énormément de choses à voir.

Aujourd’hui, nous descendons vers le sud sans vraiment savoir où aller. Le temps semble arrêté, nous avons l’impression d’avancer au ralenti et d’avoir beaucoup plus de temps que nécessaire. Une impression etrange que nous ne connaissions plus.

Sur la route, nous nous arrêtons là où nous devons voir les « merveilles de la nature ».

Honnêtement, je trouver les paysages que nous traversons très reposants (et peut être un peu ennuyants) et certains point d’intérêts valent vraiment la peine. Tout est subjectif, bien entendu, mais de temps en temps, nous nous disons vraiment que les offices du tourisme choisissent mal ce qu’il faut mettre en valeur.

Nous voilà donc arrêtés aux Pancakes Rocks.

Comme son nom ne l’indique pas, les Pancakes Rocks ne ressemblent pas à des pancakes (oui, Vianney et moi nous le croyions vraiment) mais à un tas de pancakes. Voilà d’où vient le nom.

Vous pouvez distinguer les différentes strates de la roche

Avec un petit devant, vous verrez peut être mieux.

Je suppose, que les néo-zélandais ont du se dire qu’ils n’arriveraient pas à arrêter les touristes avec seulement ça, donc ils parlent aussi de « Blowholes » que nous pouvons bien entendu voir en même temps.

Un blowhole

Un blowhole est une sorte de trou dans la falaise. La mer ne peut y rentrer que par une petite faille et lorsque les vagues sont fortes, l’eau rebondit contre les parois du « trou ».

Et là, j’admets que ça vaut la peine. Non pas pour le côté visuel (vous pouvez voir sur la photo que ça ne donne pas grand chose) mais pour le son. Lorsque la vague s’éclate contre la roche et que le bruit résonne, cela ressemble à un vrombissement de plusieurs secondes (qui a beaucoup effrayé Théandre) dont le bruit est unique. Impressionnant.

Vianney y est retourné à marée haute car il paraît que c’est le meilleur moment. Je vous confirme ça ne vaut pas le coup.

Nous avons eu la chance d’enfin trouver un club équestre qui acceptait un cavalier de 3 ans.

Au cours de cette balade, d’un peu plus d’une heure dans le parc national avoisinant et la plage des pancakes Rocks, j’ai découvert que Vianney n’était pas mauvais sur un cheval, que notre fils se débrouillait pas trop mal et que moi, je n’aimais pas les chevaux.

Je n’ai jamais eu de problème pour manger des équidés ou tout autre animal, cela devait être un signe. Aujourd’hui c’est confirmé. Je n’aime pas les chevaux. Je n’aime pas les monter, je n’aime pas les préparer et je n’aime pas les forcer à faire quelque chose. Attention, je n’en ai pas peur, j’en referais surement. Mais je n’aime pas ça.

Je n’aimais déjà pas les volatiles de toutes sortes, les animaux de la ferme commençait à me lasser et ne parlons pas de tout ce qui est reptiles, nous pouvons désormais rajouter les chevaux.

Ce sera surement une activité que père et fils pratiqueront ensemble.

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En reprenant la route, nous avons été surpris par un panneau.

Nous pouvions visiter une cave seul. Nous avons, bien entendu, marqué l’arrêt afin de faire nos spéléologues amateurs.

Le noir complet, un peu d’eau, des murs sales, personnes et quelques vers luisants. Tout y était pour que nous passions un bon moment.

Après toutes ces activités la journée est déjà terminée.