26 – 27 octobre 2022
A partir de Phonsavan les transports pour le Viet Nam ne sont pas super souvent, genre une fois par nuit. Nous voilà donc levés à 4h du matin afin d’essayer d’intercepter au milieu de la route, le fameux bus qui nous permettra de quitter le pays.
Contre toute attente il arrive! Nous voilà partis pour une dizaine d’heures jusqu’à Nam Can. A priori, il n’y a pas grand chose à faire mais cela nous permettra de faire un arrêt.
Lorsque nous arrivons à Nam Can, c’est le milieu d’après-midi et rien qu’à la station de bus, nous savons que nous n’avons aucune envie de rester dans cette ville. Quitte à faire une journée voyage autant la faire jusqu’au bout! Nous trouvons un autre bus 3h après, normalement.
En réalité, nous avons eu le temps de manger et Vianney de trinquer à l’alcool local autour d’une tête de porc, alors que nous goutions par inadvertance une infecte glace au durian.
Après quelques heures de retard, nous avons quasiment un bus pour nous tous seuls. Bien entendu, ils veulent nous installer en haut et de préférence au fond; mais non! Maintenant nous sommes aguerris et nous savons que les places du haut sont des calvaires et celle du fond un puit sans lumière, nous faisons donc comme les vietnamiens font si bien; nous nous allongeons n’importe où et faisons mine de ne pas comprendre leur demande. Ils cèdent avec nous et nous, nous pouvons nous vanter auprès des autres touristes que nous, nous avons été bien placées.
Mais le trajet est loin d’être fini! Nous voilà partis pour une courte nuit qui nous fera arriver à Don Hoi vers 1h du matin, sans hôtel.
La station de bus consiste en un petit panneau sur la route et un seul taxi est présent. Coup de chance, nous sommes les 1ers à l’intercepter, 2nd coup de chance, à force de frapper comme des fous sur une porte d’hostel, quelqu’un vient nous ouvrir et dernier coup de chance, nous sommes dans un dortoir rien que pour nous avec une super salle de bain et de l’eau chaude! (des plaisirs simples)
Dong Hoi n’était pas notre point de chute finale car nous, nous voulons aller à Phong Sa afin de voir la plus grande et célèbre grotte du monde, la grotte Hang Son Doon. Cependant, le bus ne partant qu’à 14h, c’est l’occasion de visiter cette petite station balnéaire remplie de café bio, vegan ou commerce équitable.
Cette ville est un constrat à elle toute seule. Le vieux marché aux poissons dans son jus et son odeur, et à côte une toute belle coursive le long du fleuve.
D’ancien bâtiments en partie détruit aux côté de bâtiments neufs et modernes.
De beaux musées avec des avions de guerre (oui encore) à l’extérieur mais rien à l’intérieur des mêmes musées (ils ne sont même pas ouverts).
Le peu de choses présentes sur le guide n’existait plus. La marche sous la chaleur écrasante se transforma en découverte de la ville plutôt qu’en visite touristique et ma foi, cette ville est plutôt mignonne. Non pas que je vous conseille d’y passer 2 jours mais nous avons connu des arrêts bien pire.
Et a 14h, notre petit « bus local » arrive pour nos 2 dernières heures de route (qui dura un peu plus longtemps car notre arrêt avait été « oublié »). Nous avons trouvé l’hôtel ce matin car ce soir, ce n’est pas n’importe quel soir, ce sont les 13 ans de notre tout petit garçon.
Je ne sais pas d’où vous sortez cette énergie, mais bravo!
Bon Anniversaire à Théandre pour ses 13 ans!