Sur le départ 3

12 et 13 avril

Le tour de Christchurch a été fait. Il nous reste encore une journée à passer avant de repartir pour Auckland (puis les Fidji, puis Vanuatu, puis les îles Salomon, mais ça c’est une autre histoire).

Nous décidons de nous éloigner de la ville et  de passer une journée reposante à Akaora.

Ville portuaire, elle a failli être française. Mais dés que les anglais ont su que les Français avaient débarqués, ils se sont battus bec et ongle pour récupérer ce petit bout de territoire.

Nos visites plus ou moins volontaires de beaucoup de musée nous  ont d’ailleurs appris que les Français ont « presque » conquis beaucoup de choses. Malheureusement (ou heureusement) à chaque foi, les Anglais ont gagné. Peut-être que la rivalité de notre pays et de nos voisins outre manche sont dus à tous ces échecs.

Cette jolie petite ville est petite, voir très petite. Les maisons sont mignonnes et ils tentent d’attirer le touriste en conservant certains noms français ou certains symboles français.

Je vais vous dire, honnêtement, c’est raté.

La ville est triste, et à part si vous voulez faire une sortie en mer pour voir les dauphins (ce qui n’est pas notre cas), vous avez toutes les chances de vous y ennuyer.

3 restaurants sur 4 étaient fermés et pour la première fois depuis que nous sommes en Nouvelle-Zélande, le personnel n’était pas aimable du tout.

Nous avons quand même visiter la Big House, seule chose à peu près intéressante de la ville.

Après avoir monté une côte digne de Baldwin Street, vous découvrez un jardin tout en mosaïque.

Malgré que nous ayons eu la « chance » de la rencontrer à l’ouvrage sur une de ses œuvres, nous n’avons pas très bien compris l’origine du jardin.
Tout ce que nous pouvons dire c’est que le jardin est extrêmement bien entretenu et que cette petite visite est très divertissante. Au contraire de beaucoup d’artiste, tout ce qui est visité est dénué de bazar et d’objets « qui seront peut être utile ».

Nous retournons ensuite directement à notre hôtel, la ville est trop sinistre.

Nous préparons nos bagages, vidons la voiture (ce qui n’est pas une mince affaire après avoir vécu 6 semaines dedans), faisons dons de quelques sacs de couchage à de nouveaux arrivants, offrons notre tente et notre matelas gonflable (plus très gonflable à la fin)à la « Free Box » de l’hôtel, et nous nous apprêtons à passer une très bonne nuit dans notre petite prison.

Nous avons changé de chambre entre temps, nous sommes passés au cellule VIP

Le lendemain, nous quittons notre hôtel et rendons notre chère voiture. Elle était loin d’être parfaite, mais nous avions quand même partagé beaucoup de moment ensemble. Est-ce qu’elle nous manquera ? Nous verrons.

Rendre la voiture, embarquer, jouer, dormir, voler ; ça y est nous sommes déjà à Auckland.

Ville de notre arrivée, ville de mon coup de cœur, ville que nous n’avions pas terminé de visiter et que nous allons savourer une dernière fois avec plaisir.

Un enfant + aspi venin+ maman qui se laisse faire= marque « définitive sur le front »

Pour ne rien gâcher, nous avons loué un « appart » très bien équipé au centre de la ville, et , cerise sur le gâteau, moins cher que le placard que nous avions eu lors de notre première nuit dans le pays.

Pour manger, nous avons changé du pub irlandais au profit du restaurant belge et nous sommes allés nous coucher bien fatigués.

Chacun sa boisson pour trinquer