Sydney, notre dernier jour 2

29 janvier 2013

C’est surement notre denier jour à Sydney avant très, très longtemps voir à tout jamais, et, il fait un temps de chien.

Il pleut des cordes et tout le monde nous dit que les pluies torrentielles qui s’abattent dans le nord commencent à arriver vers nous.

Notre seul problème pour l’instant reste, qu’allons nous faire aujourd’hui ? A cause des orages l’Internet ne fonctionne quasiment pas et garder notre petiot dans un espace fermé toute la journée est impossible pour nos nerfs.

Nous ne voulions pas imposer à Tiffany des sorties spéciales enfant, car déjà pour les parents cela peut être dur, mais pour les autres je n’ose imaginer ; nous avions donc repoussé le Power House Museum qui, je croyais était un musée pour enfant. Mais au vue du temps, rien de mieux qu’une visite au musée.

Un train grandeur naturel

Ce n’est pas à proprement dit un musée pour enfant, même si les australiens très « kids friendly » mettent toujours des activités interactives pour les enfants mais c’est un musée avec des trains, des avions et même des fusées. Alors que voulez vous, c’était encore mieux que l’atelier chantier à la Cité des enfants de la Villette.

Je confirme que Tiffany ( et peu de gens, à part nous parents) n’aurait pu supporter les bruitages de TOUS les moyens de locomotions pendant TOUTE la journée. Oui, car nous sommes bien restés 5h dans ce musée. A la fin, nous avons voulu prendre un café pendant que notre fils jouait dans l’air de jeux mais devinez ? Le musée ferme à 16h30 et le café à 15h30. Implacable comme logique !

Nous avons dégusté un délicieux hot dog à la sortie, le soleil était de retour, cela a compensé.

Toutefois, ce musée m’a appris autre chose que le fonctionnement de la machine à vapeur. Jusqu’en 1974, les Australiens avaient une politique de « White Immigration », comme son nom l’indique, cela veut dire que l’Australie n’accueillait que les blancs.

La population asiatique très présente jusque là a chuté et pratiquement seuls les anglais étaient les bienvenus. Aujourd’hui, les asiatiques sont très nombreux ainsi que les Européens mais également depuis quelques temps, sont accueillis les Afghans, les Kurdes et d’autres immigrés venant de pays musulmans.

Les Australiens ne sont pas habitués à l’immigration et y restent hostiles. Cependant, ils se sentent quelque fois obligés d’en accueillir et ils veulent les intégrer.

Pour ceux qui se demandaient où je voulais en venir avec mon musée et l’immigration, j’y arrive. Afin que les pratiques musulmanes soient acceptées par la population et que les enfants trouvent normal le voile ou le burkini. Le Power House Museum intègre avec des jeux pour enfants la notion de différence. Ils montrent également que des métiers bien connus tels que les « Life Gard » sont compatibles avec l’Islman grâce à une tenue adaptée.

L’avenir nous dira si la méthode australienne est la bonne mais je trouve l’initiative très intéressante car les enfants grandissent avec l’idée que tout le monde peut cohabiter. Ils ne connaîtront peut être pas l’image que, moi,  j’ai, par exemple,  que le voile est imposé par la famille. Je ne veux pas dire que tout le monde est beau et tout le monde il est gentil, mais c’est déjà un essai.
Parallèlement, je suis quand même choquée de voir des gamines de 5-7 ans au parc porter le voile ou de voir des femmes portant le voile intégrale se baigner dans les piscines.

Ma pause réflexion personnelle étant terminée, nous avons voulu faire un dernier petit plaisir à Théandre en l’emmenant au Luna Parc de Sydney (vous remarquerez qu’ici la bouche est un homme alors qu’à Melbourne c’était une femme).

Normalement, le parc ferme à 23h mais pas le mardi. Tout fermait. Nous avons quand même pu nous balader dans un parc vide et cela à suffit à Théandre pour être content.

Rentrés, à l’hôtel complètement lessivés avec une petite pluie traitre, nous nous sommes couchés à 19h pour partir le lendemain, direction les Blues Montains.