1er et 2 janvier 2014
2013 s’est achevée dans le froid et le mépris, 2014 commence tard avec un bon petit déjeuner.
Nous quittons Atlanta dont nous nous n’avons pas vu grand chose à part le musée Coca Cola. Il y avait quelques parcs bien connus et recommandés, mais le froid nous a même empêché d’y songer.
Nous quittons la Géorgie, direction le Tenessee!
Le Tenessee, c’est l’état de la country mais également celui du Jack Daniels. La distillerie du fameux wiskey sera notre premier arrêt.
En ce premier jour de l’année, il fait beau, il fait chaud et bien entendu, la distillerie est fermée. Nous attendrons le lendemain afin de voir les secrets de production de la fameuse boisson alcoolisée.
Malheureusement, le lendemain, le temps a radicalement changé. Une nuit a suffit pour que nous devions, encore une fois, jouer sur les épaisseurs de vêtements.
La distillerie Jack Daniels, c’est vraiment le truc typique du coin. Je ne parle pas du Tennessee, je parle de ce coin du Tennessee. A part si vous vous êtes perdu, vous n’avez aucune raison de vous trouver au milieu de ces plaines, estampillées Jack Daniels à chaque pot de fleurs.
L’entreprise, quoique plus très familiale, garde son côté artisanale et la raison de sa présence dans ce trou « isolé » est à chercher dans la source d’eau claire utilisée pour la fabrication de la boisson.
N’étant pas adepte des alcools forts autre que blanc, j’ai appréciée la visite car je ne soupçonnais pas que cela puisse être si « naturel ». Je mets des guillemets ne sachant pas si tout le procédé nous a vraiment été relevé, peut être ont ils édulcoré certains points inavouables.
Tout commence avec du bois d’érable. Celui-ci est brulé afin d’en faire du charbon.
(après les photos étaient interdites)
L’eau de source est filtrée à travers ce charbon. L’eau (qui n’est plus vraiment de l’eau) macère avec certaines céréales puis le liquide est mis dans des cuves en bois, puis en inox, puis en tonneau de bois avant d’être mis en bouteille.
Au bout de quelques années (le guide parlait vraiment très vite avec un accent quelque fois incompréhensible), du whisky a donc été créé.
Mais Jack Daniels n’est pas que le concepteur de la fameuse recette, il est aussi un homme d’affaire. Rien n’est donc perdu.
Les tonneaux de bois, utilisés qu’une fois, sont revendus à Tabasco. Le charbon filtrant est mis en sachet pour les barbecue. Et le CO2 créé par la macération de la boisson est revendu à Pepsi ou Coca (je ne savais même pas que c’était possible).
Nous pourrions presque dire que le Jack est une boisson bio.
Autre chose amusante, la distillerie est située dans une partie de l’état appelée « région sèche »; autrement dit, il est interdit d’y vendre de l’alcool. C’était un peu bête de voir tout le processus de fabrication de l’alcool et de ne pas pouvoir acheter un souvenir. Ils ont donc décidé de vendre seulement la bouteille et d’offrir l’élixir alcoolisé.
Et pour terminer, voici une photo du meurtrier de Jack Daniel.
Les ventes de Jack étaient toujours bonnes et les recettes toujours placées dans ce coffre. Un jour, alors qu’il voulu l’ouvrir, la porte ne daigna pas bouger. Dans un accès de colère, Jack y donna un coup de pied phénoménal. La porte ne bougea pas mais Jack s’abima le pied. La blessure s’infecta et la gangrène le tua.
Nous quittons déjà la campagne vers la première ville mythique de l’état, Memphis.
Ça c’est un article pour Fab!
Il boit du bio depuis des années sans le savoir!
Il n’y a pas que Fab, vive les écolos.