7- 9 octobre
Dés notre arrivé, nous avons aimé le Laos pour une raison simple ; les prix sont affichés ! Pas de fourberie, pas de négociation (en tout cas là) pas de marchandage ; un plaisir.
Puis nous découvrons Vientiane, ville colorée, adorable et ultra silencieuse. Ici, aucun klaxon, aucun cri, l’exact opposé du Viet Nam.
Première ville où nous cotoyons tant de touristes. Ici, nous sommes dans une ville typique de back packer et quelque fois cela fait du bien.
Nous découvrons cette ville à la veille d’une grande fête dont le nom a tellement différé selon la personne que nous l’appèlerons par le plus simple « la fête des pagodes ». Les temples sont bien entendus décorés pour l’occasion et les offrandes sont nombreuses. Mais le reste de la ville n’est pas en reste avec ses stands de rues par centaines et sa presque presque fête foraine le long du Mekong. (avec la Thaïlande juste en face).
Le clou de cette fête devait être le lendemain de notre arrivée avec une course de bateaux sur le Mekong et des lanternes dans tous les temples. Mais la date que nous avions devait être erronée car c’était 4 jours plus tard et nous avons préféré partir avant.
Cela dit, nous avons vu toutes les préparations et profiter des animations de la ville ainsi que ces stands de nourriture (évidemment).
Vientiane c’est une ville toute petite mais surtout extrêmement plate idéale à vélo. Nous avons donc affronté la chaleur pour la parcourir et cela en vaut largement la peine.
Tout le monde y parle d’architecture coloniale. Certes ce sont de mignons bâtiments avec généralement de petits balcons, mais nous n’avons pas reconnu la touche des colonies comme dans d’autres pays. Cependant, cela ne gâche rien à la ville qui se parcourt en vélo sans difficulté et presque dans les silences. Il y a si peu de feux et tellement de conducteurs qui font n’importe quoi que finalement, tout ce beau monde va tout doucement et tout se passe parfaitement. Une cohabitation telle serait tout à fait impossible à Paris, les conducteurs aiment trop s’y invectiver (moi la première d’ailleurs).
- Le côté religieux
Vous y verrez bien entendu de nombreux temples dont les plus célèbres sont le Vat Si Muang et le Vat Si Saket.
Le premier est connu pour de multiples raisons mais celles que j’ai retenu (absolument pas religieux) c’est pour cette magnifique mosaïque d’arbre de la vie. ????
Le deuxième est connu pour ses centaines de mini boudas. Son intérêt est qu’il est tout à fait différent des autres, son désintérêt est que les boudas ne sont pas vraiment entretenus et que vous en avez 200 qui se ressemblent quand même pas mal.
Nous pouvons aussi rouler sur leur « Champs Elysées » local avec d’un côte le palais présidentiel et de l’autre leur « Arc de Triomphe ».
Cet art de triomphe très grisonnant est surtout amusant par son histoire. Alors que le Viet Nam était en guerre contre les Etats-Unis, une partie des Laotiens faisait une « guerre secrète » contre les communistes avec l’appui des américains et du roi du Laos (qui n’était d’ailleurs pas très net dans cette histoire). Le Roi ne doutait pas qu’il allait gagner cette guerre et commença dans la construction de cet Arc. Mais la guerre ne fut finalement pas couronnée par un triomphe, c’est désormais un monument aux morts lors des combats (quels combats? on ne dit pas, cela évite les polémiques).
Et il y a le célèbre Pha That Luang! Connu pour être sur les célèbres laotiens, c’est aussi une des stupas les plus célèbre du Laos.
Une stupa c’est le monument au centre qui ressemble à une fleur de lotus non ouverte, vous visualisez?
Celle là entièrement recouverte d’or sans un poil d’ombre, un peu excentrée, un tour complet qui ne dure pas plus de 15 min et coûte un prix exorbitant et pourtant elle vaut largement le détour. L’or ultra présent rend ce monument extrêmement étrange et surtout unique. Le Laos doit avoir autant de stupa et de temps que l’Australie de kangourou mais vous n’en verrez qu’une comme celle-ci.
2. Le côté historique
Comme TOUS les pays que nous avions visité avant, le Laos a subit le communisme; le fil rouge continue. Là, il s’agit d’un centre plutôt qu’un musée: la COPE. Super instructif, super intéressant; il en existe des centre d’informations similaires dans toutes les grandes villes du pays et c’est à voir sans hésitation.
Nous y reparlons de la fameuse guerre secrète du Laos entre 1964 et 1973.
Lors de le guerre du Viet Nam, les Etats-Unis avaient besoin d’une base arrière afin de stocker le matériel mais également de pouvoir faire décoller et atterrir leurs avions chargés de bombes sur un territoire plutôt sur. Ils choisirent donc le Laos (qui accepta malgré sa neutralité). Seulement, les Américains avaient pour but de bombarder la piste stratégique Hi Chi Min situé presqu’à cheval entre les deux pays.
Résultat, le Viet Nam, pays ennemi a reçu environ 100 millions de bombes et le pays aidant 3 fois plus. Les bombes étaient envoyés dans de sortes de grosses boites qui se cassaient et d’où sortaient des centaines de petites bombes comme sur la photo. Sauf que 30% de ces bombes n’exposaient pas et aujourd’hui encore elles mutilent des enfants, des innocents.
Ce centre explique les mesures mises en place, les déminages ou encore les moyens d’aider ces mutilés.
Ce que je trouve super intéressant dans ce musée c’est qu’il ne se base que sur des faits. Incidieusement, il pourrait y avoir des commentaires sur les Etats Unis et leur double jeu (involontaire mais connu), ou sur les français qui les ont abandonnés, mais non rien, juste des faits.
À nouveau un plaisir que de lire ce nouveau chapitre de vos aventures avec toutes ces superbes photos. Bravo, je vous envie tout en me disant que ce doit être fatiguant quand même car entre ces visites, manger et écrire ce merveilleux blog, quand trouvez-vous le temps de vous reposer et dormir. Au plaisir de lire le prochain chapitre
oh tu remarqueras que nous n’écrivons pas tout le temps 🙂
Quel beau jeu de l’oie!
Je constate avec plaisir que Théandre a une superbe chemise et qu’il a de nouvelles tongs!
oui plein de nouvelles tongues et de nouvelles chemises!