Nusa Penida, Routes chaotiques et Scooter ! 2

Aujourd’hui (pour parodier VDM), je me lève tot… enfin, moi non, mais Théandre me réveille pour dire vrai. Décollage a 8H pour Nusa Penida, l’ile qui jouxte Nusa Lembogan où nous avons élu domicile. Petite Mise en bouche, nous avons booké également pour un tour de snorkeling, que bien sur avec ma double otite guérissante, je ne peux faire.Aude y vas donc toute seule, bravant cette mer, que dis-je, cet océan sombre au premier abord.

Aude, oui c’est elle, dans ces eaux bleu profond

Il est donc évident qu’au bout d’a peine 10 Minutes Aude me supplie de traduire ce qu’elle baragouine, dans mon indonésien le meilleur

 

 

 

J’ai la trouille, dis leur que je remonte et que l’on verra plus tard pour le snorkeling. Viiittte.

Je m’exécute et en quelques cabotages, nous nous retrouvons sur la plage de toyapakeh. Très rapidement abordés par des autochtones (Rabatteurs, vous m’aurez compris), nous enfourchons notre scooter payé bien trop cher a notre goût, mais nous n’avons pas trop le choix ici. En route pour le tour de cette pas si petite île.

Comme nous sommes rudement organisé en ce moment, nous ne savons ni ce qu’il y a faire, ou prou, ni vraiment où aller. Par habitude maintenant, nous nous disons dans notre fort interieur, « Et vogue la galère ! ».

Nous suivons presque la seule route de l’île et finissons inévitablement par nous perdre, même avec une seule route. Après une bonne heure de scooter a trois sur des routes aussi chaotiques et mauvaises que pas de route du tout, avec des montées aussi raides et mauvaises que les descentes, nous finissons par arriver dans un petit village de montagne dans lequel ce trouve un parc, avec toboggan et touti quanti ! Youpi Théandre, un peut de détente pour toi !

Dans le carrousel des miracles

Nous comprenons vite qu’il s’agit d’une école pour les petits de 3 à 5 ans, et ce qui semble être le professeur nous aborde avec un Anglais que nous ne comprenons pas vraiment  malgré toute la bonne volonté du monde. Après quelques instants a jouer tous ensemble dans le parc, nous comprenons que l’école a tout juste trois mois et que le professeur est retraité de la police ou de l’armée depuis deux ans.

Retour a l’école 15 ans après

Nous repartons direction… bah on ne sait pas trop, mais en chemin nous nous arrêtons a nouveau devant des écoliers, plus âgées cette fois qui nous interpellent a la vue de Théandre, qui semble être leur attraction. Ce qui commence a être ennuyeux, c’est qu’il disent « money », ce que nous comprenons très bien. En repartant, plus loin, un des écoliers mime des gestes obscène directement dirigés vers Aude. Nous ne nous attardons pas et filons vers la suite de nos péripéties qui sont ponctués, Aille, ouche, les nids de poule…. et arrivons enfin près de notre point de départ, a « Ped » où nous décidons de prendre notre déjeuner.

Nous sommes montés haut quand même, la vue est magnifique

Pour faire simple, ce déjeuner c’est déroulé sans Théandre, qui a préféré jouer avec les enfants de la tenancière. Avec Aude, nous ne mettons enfin au travail, et trouvons ce qu’il faut faire ici, les fameuses « Air Terjun » les cascades.

Ici, le bord de mer c’est juste pour les fermiers, des champs d’algues, et rien d’autre.

Après pas moins de 10 Km de routes qui n’en sont pas, d’indications a l’indonésiennes de la distance nous restant a parcourir vers la ville de Batukandik, qui augmente ou diminue suivant que la personne nous comprenne ou non, nous nous arrêtons a la fin de la route (après c’est une falaise de 400M avec vue imprenable sur l’océan et rien d’autre) pour que Théandre puisse finir sa petite sieste entammée sur le scotter. Il a quant même le chic pour trouver les bons spots de siestes celui la !

Le repos avant la descente.

Au final, lors de son réveil, nous démarrons les 250 M de déscente vers les chutes avec Théandre dans mes bras. Au bout de disons 30 Métres :

Bon, bah ça vas pas être possible…

Escaliers trop raides et vue imprenable sur 300 mètres de vide sur les vagues on eu raison de notre bonne volonté  Trop dangereux  Nous peinons a remonter et retrouvons notre scooter chérie !

Le retour ce passe tant bien que mal mais est quand même ponctué de « Attentions ! mes fesses ! » J’ai vraiment mal aux fesses sur ce scooter, j’en peux plus. Arrivée au port et retour illico presto vers notre nouvel Hotel, Où Théandre passera une bonne partie de soirée a jouer avec une fillette qu’il a abordé tout seul, sans notre aide.

La Bise.